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Syrie: le "Harop" iranien s'activent à Idlib, missiles antiavion chassent les Apach US à Hassaka

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un hélicoptère Apache américain abattu à la base US à Al-Chaddadeh, à Hassaké, 31 octobre 2020/Avia.pro

Décidément, les analystes ne s'étaient pas trompés: la guerre contre l'occupation Us sur la rive est de l'Euphrate vient de franchir un palier.  24 heures après la liquidation du chef du réseau de contrebande du pétrole syrien à Hassaka, alors que ce dernier s'apprêtait à traverser les frontières et à se rendre via le point de passage d'al-Waleed en Irak d'où il comptait transiter le pétrole syrien à destination de la Turquie, un hélicoptère militaire américain a été abattu ce samedi 31 octobre.

Et pas à n'importe où : à Al Chaddadeh où l'Amérique détient une base militaire largement équipée dont la principale fonction consiste à non seulement trafiquer par FDS interposés le pétrole mais encore les terroristes daechistes dont des centaines ont  été libérés dans la nature et jetés à l'assaut des frontières syro-irakienne. Chaddadeh a été, rappelons-le, il y a quelques jours, le théâtre d'une opération commando en pleine nuit que les agents kurdes du Pentagone ont prétendue avoir neutralisé assez rapidement. Un hélicoptère US abattu, cela veut dire que les forces spéciales américaines commencent à perdre le contrôle de leurs positions face à une armée tribale qui elle, étend de jour en jour le champ de son action.

Le site proche des terroristes,  Jesr Press confirme le crash de  l'hélicoptère américain dans la campagne du sud du gouvernorat de Hassaké mais des témoins oculaires vont plus loin en affirmant que l'appareil se serait écrasé à l'intérieur de la base US, signe que les assaillants visiblement dotés de missiles antiavions s'y étaient bien retranchés avant l'attaque. Le site proche des terroristes n'hésite pas par ailleurs à décrire en détail comment l’hélicoptère, "totalement détruit lors du crash", brûlait pendant trois heures , " alors que les renforts couraient dans tous les sens pour secourir les blessés". 

La machine médiatique à la solde s'est aussitôt déballée pour occulter cette attaque au missile antiavion, une première contre un hélicoptère US qui après l'incident du mois d'août opposant Russie/USA, devrait tirer la sonnette d'alarme à l'adresse de l'Occupant. Ni les Américains, ni leurs acolytes de FDS  qui contrôlent  à coup de fusil des dizaines de villages de la rive est où l'armée tribale formée depuis des semaines semble avoir passé à l'étape supérieure. En effet, selon des sources locales,  plusieurs hélicoptères de type  AH-64 Apache et UH-60 Black Hawk sont déployés dans la base de la coalition US à al-Chaddadeh à quoi s'ajoutent des avions à décollage et atterrissage verticaux V-22 Osprey Si les opérations commandos ou encore des tirs de missiles contre la base américaines se poursuivent, il serait trop difficile pour Washington d'abord de maintenir le flux des terroristes vers l'Irak et ailleurs sur le territoire syrien depuis la rive est. Surtout que de nouveaux armements commencent à faire leur apparition dans le paysage, visiblement à la faveur des échanges militaires de plus en plus intenses Syrie-Iran ou encore Syrie- Russie. Si au nord et plus précisément ce sont désormais des missiles Iskandar voire Kalibr de l'armée russe qui visent les terroristes, dans l'est syrien mais aussi dans le nord, c'est l'arme de la Résistance qui changera la donne.  Dans la foulée, le 30 octobre, de "mystérieux "drones kamikazes ont frappé plusieurs cibles dans la région du nord-ouest de la Syrie du Grand Idlib, contrôlée par des terroristes pro-Turquie. 

Un drone kamikaze dans le ciel du Grand Idlib. ©Southfront

Les drones qu'Al Masdar n'identifie pas ont ainsi frappé des cibles près des villes de Kafar Takharim, Deir Sunbul, Arihah et al-Bara, situées dans la campagne sud et nord d'Idlib. l’un des drones kamikazes a visé avec une très haute précision un obusier M1, 155 mm de fabrication américaine (M114 155 mm howitzer, en anglais ), récemment fourni par la Turquie aux terroristes dans le Grand Idlib. Toujours selon cette même source, l'une des frappes a tué trois terroristes d’Ahrar al-Cham, et en a blessé plusieurs autres. .

Des militants de l'opposition ont partagé une photo de l’un des drones qui ont frappé le Grand Idlib. Le drone, qui avait une conception d’aile en forme de delta, est identique à un type utilisé en juillet dernier lors d’une attaque contre une entreprise de trafic de carburant dirigée par Hayat Tahrir al-Cham. Ces sources ont affirmé que les drones suicides avaient été lancés par l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance. Les drones suicides ou kamikazes permettront aux forces pro-gouvernementales de neutraliser les précieux atouts des terroristes, comme les armes récemment fournies par la Turquie, avec une grande précision tout en présentant un risque très faible pour les civils du Grand Idlib. Certaines sources auraient identifié un nouveau drone iranien engagé sur le champ de bataille "Toufan" doté de censeurs optiques, en forme de delta, ce qui lui permet d'absorber les ondes radars et être furtif. Son caméras placé à son pointe lui permet de poursuivre le visionnage jusqu'à l'impact. Avec une portée de vol de 100 kilomètres et une endurance de 1 à 2 heures et une altitude de vol de 4270 kilomètres, "Toufan"  (Tempête) fonctionne en mode Jato, ce qui lui fait une excellente arme en milieu urbain et dans le cadre des attaques rapides et précises. Tout comme à Hassaké où les Américains devront compter désormais le nombre de crash de leurs hélicoptères, à Idlib, c'est à Ankara d'en faire autant avec ses mercenaires. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV