Ce n'est pas sans raison si les Etats-Unis d'Amérique prétendent par intermittence avoir détourné un pétrolier iranien, l'avoir fait sous les yeux impassibles de la marine vénézuélienne, en avoir vendu la charge pour le montant de 80 millions de dollars! En effet, depuis le mois de mai où l'Iran a rétabli un corridor maritime anti-sanction US reliant le golfe Persique aux Caraïbes, aucun jour ne passe sans que l'Amérique ne subisse de plein fouet des chocs à couper le souffle : ainsi depuis le mois de mai, l'Iran a aidé le Venezuela, plus grand détenteur du pétrole au monde, à retrouver un début de sa production pétrolière, ce qui explique d'ailleurs la toute récente attaque terroriste contre la plus grande raffinerie du pays.
Puis la République bolivarienne a rallié le troc "pétrole contre or" au grand mépris de dollar. Mais ce ne serait pas tout. Exposé aux sanctions américaines, l’Iran a d'autres plans pour les rendre stériles, plans qu'il n'hésitera pas à gagner le chemin des Caraïbes. L'Iran vient de modifier sa législation pour exhorter les propriétaires de mineurs iraniens à vendre une partie de leurs bitcoins à la Banque centrale, ne serait-ce que pour régulariser les importations. Cette nouvelle sera à marquer d’une pierre angulaire dans l’histoire du bitcoin . Fin septembre l’Iran a décidé de dédier 3 centrales électriques au mining de bitcoin. C'est là le clès de la stratégie anti-dollar de l'Iran : d’une puissance combinée de 6 000 MegaWatts. De quoi installer 4.6 millions d’Antminers S9, soit environ 60 millions de THash. En sachant que le hash rate du Bitcoin est actuellement de 140 millions de TH… », disent les experts.
L’Iran serait donc le premier pays faisant officiellement du bitcoin une "monnaie de réserve à part entière". Ce coup de tonnerre monétaire confirme ce que les bitcoiners avancent depuis des années. Les nations placées sous embargo via la déconnexion du réseau de paiement international SWIFT finiront par utiliser le bitcoin pour commercer avec le reste du monde et ce,, sur le dos du billet vert.
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Or il est plus que probable que le Venezuela devienne, sur les pas de l'Iran, le second pays à franchir le pas. Caracas a déjà lancé sa propre crypto-monnaie (le Petro). L'Iran et le Venezuela disposent d'un méga-atout à savoir des réserves énergétiques immenses rendant le mining de bitcoin particulièrement facile et puis il s'agit de deux ténors de l'OPEP et c'est là un autre impact de cette stratégique décision de l'Iran qui pourrait marquer la fin du pétrodollar! Il faut s'attendre à ce que les États-Unis ruent dans les brancards face à cette émancipation monétaire tout comme d'autres domaines d'émancipation où l'Iran a déjà engagé son grand allié sud-américain. Vendredi, le ministre vénézuélien des A.E. a laissé entendre que son pays irait, au grand dam des Etats-Unis se procurer des armements made in Iran et ce, par voie légale. Il répondait ainsi aux spéculations de ces derniers jours autour de l'atterrissage d'un premier avion cargo iranien à l'aéroport de Caracas, avion que les sources américaines disent avoir été bourrés de missiles à longue portée à destination de la République bolivarienne.
Cet avion s'est posé à l'aéroport de Caracas, alors même que l'Américain, Eliott Abrams avait menacé peu avant de "frapper route convoi militaire iranien à destination du Venezuela". Mais tout comme l'US Navy, l'US Air Force n'a rien fait une fois l'avion iranien apparu sur les écrans de ses radars. Il attend sans doute que l'avion de Qeshm Air rentre au bercail pour prétendre l'avoir intercepté ... un peu comme cette fameuse cargaison de pétrole vénézuélien que l'Amérique prétend être iranienne et qu'elle dit avoir vendu à 80 millions de dollars....