Il y a peu, le commandant en chef de l'armée de l’air sioniste lançait sa réforme en remplaçant notamment quelque 70% de la flotte aérienne sioniste par des drones. C’était bien avant l’annonce de la normalisation. Les experts y ont vu l'écho du séisme qui s'était produit dans le ciel syrien, l'apparition des pièces de la DCA iranienne lesquelles ont bousillé la "supériorité aérienne supposée de Tel-Aviv.
Cités par i24, les responsables israéliens de la sécurité ont exprimé leur inquiétude concernant la vente d'avions de combat Lockheed Martin F-35 aux Émirats arabes unis, affirmant qu'ils prévoyaient la vente de 25 à 30 appareils au lieu de 50 qu’a annoncé la Maison-Blanche hier soir, jeudi 29 octobre, au Congrès.
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Cependant, le nombre d’appareils n’est pas la seule chose à inquiéter Tel-Aviv, mais aussi les dates de production et de livraison des chasseurs. Tel-Aviv comptait que les Émirats ne reçoivent le premier chasseur F-35 qu'en 2024, comme pour la Pologne et Singapour. Or, il craint maintenant qu’Abou Dhabi ne les reçoive plus tôt cette année.
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Se souciant également d’une divulgation des informations secrètes en la matière, les autorités sionistes songeraient à utiliser le lobby israélo-américain à Washington pour aboutir à un accord à long terme.
C’est dans ce contexte que le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, s’est rendu après sa visite en Jordanie, dans les territoires occupés pour rencontrer Gantz et d’autres hauts responsables à Tel-Aviv. Esper s’est fixé pour mission de les rassurer de l’engagement de Washington envers l’avantage militaire qualitatif d’Israël au Moyen-Orient.
Sur une plus longue durée, le régime sioniste avait signé un contrat avec Washington sur l’achat de 50 chasseurs F-35 dont 24 ont déjà été reçus et recevra le reste à raison de six appareils par an, comme convenu dans l’accord.