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Explosions du 4 août à Beyrouth: un contingent US l'aurait coordonné avec Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La double explosion du 4 août au port de Beyrouth. (Archives)

Le 6 août, soit 48 heures après la double explosion qui a frappé le port de Beyrouth, le président Aoun a exigé que la France et d’autres puissances occidentales dont les forces navales prenaient de facto d’assaut la ville sinistrée, croyant pouvoir dans la foulée, faire un débarquement à la Normandy, fouiller maison par maison la ville puis les localités du Sud, et ce, à la recherche des usines et des entrepôts de missiles du Hezbollah, lui livrent des cartes satellites de Beyrouth de juste avant la cata. Trois mois plus tard, ces cartes satellites tout comme l’aide promise par la France et Cie tardent à venir, mais l’enquête commence à apporter d’intéressantes révélations dont la fuite monopolise les attentons : il en est ainsi de l’apparition d’un contingent de 11 « militaires américains » juste avant la double déflagration et leur séjour libanais pendant et après le sinistre.

Évoquant le « rôle » de Washington dans les explosions tragiques du port de Beyrouth, le chroniqueur d’Al Akhbar Hassan Aliq s’est proposé d’examiner dans une note publiée sur Telegram l’implication des États-Unis dans les explosions du port de Beyrouth. Il commence par raconter ce qui s’était passé quelques jours avant les « attentats du 4 août » et écrit : « Quelques jours avant l’incident, 11 militaires américains sont entrés à Beyrouth par avion. Ils sont venus pour soi-disant former les unités de sécurité de l’armée libanaise, chargées de protéger les locaux de l’ambassade des États-Unis à Beyrouth, mais leur existence a été gardée secrète pour des raisons inconnues. »

« Il s’agit de forces spécialisées dans la protection des diplomates. Certaines d’entre elles avaient été chargées de protéger le quartier général américain en Israël. Et la plupart d’entre eux ont pris part à l’opération de sauvetage après les explosions, et le 8 août, un groupe de 26 personnes les a rejoints avec un vol toujours de l’aviation américaine. La partie américaine les a respectivement présentés comme étant actifs dans les affaires humanitaires et des organisations de secours non gouvernementales. Figurait parmi eux au moins un militaire nommé Steve Lobot, qui s’est présenté sur sa page Facebook comme un expert en sécurité, attaché au département d’État américain », écrit Hassan Aliq sur Telegram avant d’ajouter : "Lorsque les militaires américains ont quitté le territoire libanais le 21 août, le directeur de l’équipe d’inspecteurs du FBI, Tom Danny Bocanelli les accompagnait, alors que le reste des agents du FBI sont partis du Liban le 28 août.

Bref, les Américains étaient sur le terrain avant et au moment des deux explosions comme s’ils se devaient de piloter une opération, et ce, en coordination avec les Israéliens. Or l’enquête du FBI sur les explosions et remise au juge libanais ne fait aucune allusion au motif principal qui aurait expliqué leur déploiement au Liban à l’époque des faits. Leur rapport n’a pas réussi à dissiper les ambiguïtés concernant les explosions au Liban ».

Que faisait ce contingent à Beyrouth juste le jour de l’explosion ? Tout comme le vol incessant des avions et des drones US/Israël autour du dépôt 12 dans les heures précédents les explosions, le rôle pourrait mieux se comprendre si les images satellites tant de fois exigées par Aoun ou encore Nasrallah venaient à être livrées aux enquêteurs. Mais l’enquête est promise à la durée tant qu’Israël croira pouvoir retarder de cette façon la riposte de la Résistance.

Plus 100 jours après la mort en martyr du combattant Kamal Mohsen, tué dans le raid du 21 juillet contre le sud de Damas, et alors que l’axe US/France a poussé à la tenue des pourparlers Entité/Armée libanais qui n’a été enfin du compte qu’une médiation US en faveur d’une trêve Israël/Hezbollah l’armée sioniste n’est plus que l’ombre d’elle-même. Le baromètre de la faillite de l’entité, le site Walla, fait état du nombre croissant de malades mentaux dans l’armée israélienne. « Le nombre de soldats israéliens qui obtiennent ces dernières semaines une aide psychologique à cause de la pandémie du Covid-19 a augmenté. Ente temps, le nombre d’officiers qui se sont effondrés sous la pression psychologique, sur le front nord a également augmenté. Leur souci s’est accrue en raison du manque de communication avec leurs familles pour cause d’un état d’alerte qui s’éternise, renforcé par leur quarantaine forcée. »  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV