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Délimitation de frontière: la position du Hezbollah est « logique » et « rationnelle »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. (Photo d'archives)

Moscou qualifie de « responsable » la position du Hezbollah face aux négociations sur la délimitation de frontière entre le Liban et Israël.

Lors d’un entretien avec la chaîne de télévision Al-Mayadeen, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que « les négociations entre le Liban et Israël sont un pas franchi dans le bon sens ». 

« Beaucoup d’experts et d’analystes régionaux et internationaux prétendent que le Hezbollah ne permettrait jamais que de telles négociations aient lieu mais heureusement que ces prévisions pessimistes n’ont pas eu lieu », a réaffirmé Maria Zakharova. 

La diplomate russe a évoqué le communiqué publié la semaine dernière par le bloc parlementaire du Hezbollah au Parlement libanais : « Selon le communiqué, la décision de négocier avec Israël sur la délimitation des frontières relève des prérogatives du gouvernement, ce qui prouve comment le Hezbollah agit d’une manière responsable face à ces négociations », a-t-elle souligné. 

Et d’ajouter : « Pour Moscou, ces négociations constituent un pas vers le bon sens et la Russie soutient tous les efforts pouvant renforcer la stabilité de la région à moins qu’ils soient admis par les parties concernées ».

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Dans la foulée, Talal Atrissi, président du Centre des études stratégiques de Beyrouth, a déclaré que les négociations entre les délégations libanaise et israélienne se bornaient uniquement à la délimitation de frontières et qu’il ne s’agissait pas de négociations politiques destinées à normaliser les relations ou à établir des coopérations.   

« Si un accord est conclu à l’issue de ces négociations, les territoires libanais seront protégés des agressions constantes d’Israël, d’autant plus que le Liban pourra lancer des opérations de forage dans ses champs gaziers et pétroliers en Méditerranée », a affirmé Talal Atrissi. 

Les protestations du Hezbollah et d’Amal contre la composition de la délégation, formée par le gouvernement pour prendre part aux négociations, étaient de nature « logique » et « rationnelle », car une délégation composée des personnalités politiques pourrait dérouter les négociations. 

Selon Talal Atrissi, « cette position du Hezbollah semble rationnelle et transparente car elle ne permet pas que ces négociations se transforment en un processus de compromis car au Liban, il y a des parties qui exhortent à tendre la main vers l’ennemi occupant ». 

Talal Atrissi a rappelé que pour le Hezbollah et Amal « la délégation devrait être composée seulement de personnalités militaires et d'experts des questions frontalières et maritimes ». 

« Ces négociations n’aboutiront jamais à la normalisation des relations entre le régime israélien et d’autres pays arabes dont la Syrie, car elles portent uniquement sur les thèmes technologiques et non pas politiques », a-t-i déclaré soulignant que les pays arabes du golfe Persique qui ont normalisé leurs relations avec Israël ne ressemblaient nullement au Liban.    

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SOURCE: FRENCH PRESS TV