D'ici 3 jours, à savoir le 18 octobre 2020 la technologie militaire iranienne s'ouvrirait au monde et il y a des puissances avérées qui s'intéressent à cette ouverture car tout compte fait les pays souverains et hostiles à la politiques impérialistes US, commencent à se multiplier : Le défilé militaire géant de la Corée du Nord a présenté un arsenal fort intéressant.
Il a fait rouler son missile balistique Hwasong-15 et un missile balistique intercontinental géant qui a dû être tracté sur un véhicule de transport à 11 essieux, une «arme stratégique» propre à basculer bien des équations. En août dernier, Pyongyang qui vient tout l'Iran tirer leçon de son amère expérience d'avoir fait confiance dialogique avec les USA, a effectué cinq essais en plusieurs semaines avec des transporteurs et des missiles balistiques à plus courte portée. Ces missiles ont volé environ 400 km. En tout, il y a eu 13 tests de missiles l’année dernière. The National Interest et expert a noté que le nouvel ICBM présenté par la Corée du Nord «semble être un dérivé de ce qui a été testé fin 2017, connu sous le nom de Hwason-15, mais il est bien plus gros et clairement plus puissant que n’importe quoi d’autre qui soit dans l’arsenal de la République nord-coréenne. »
Il va sans dire que l'Iran pourrait bien être intéressé par la technologique d'ICBM, soit une technologie dont un premier pas a été franchi en avril dernier quand l'Iran a mis en orbite son premier satellite. Mais Pyongyang intéresserait-il à un armement iranien? Il y a peu l'organe officiel du parti au pouvoir s'étonnait de la performance du missile de croisière antinavire Jask-1 tiré lors des récents manœuvres Zolfaqar en immersion. Mais il y a d'autres innovations iraniennes qui pourrait intéresser les Nord-coréens car après tout l'appui aérien aux combats navals, Pyongyang a toutes les raisons du monde d'y penser : au cours des récents exercices, les hélicoptères Mi-17 de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, équipés de systèmes de vol de nuit et de lance-roquettes, se sont montrés capables de soutenir les opérations d’invasion amphibies des commandos marine. En effet, la marine du CGRI est fondée sur trois piliers : flottant, commando et missile. Des unités opérationnelles (drones, aéronautique navale et guerre électronique) ont été formées et une unité subsurface devrait bientôt renforcer la Force marine du CGRI.
Ce serait cette unités aéronautique navale qui pourrait intéresser les Nord-coréens surtout qu'elle est composée d'hélicoptères Mi-17, d'aéroglisseurs Bavar ou encore d'hélicoptères 206, 412, d’avions amphibies, soit des éléments absents de l'arsenal nord-coréen.
Récemment, lors de la livraison en masse de drones de combat et de reconnaissance à la marine du CGRI, les onbservateurs se sont intéressés par un hélicoptère Mi-17 que le CGRI avait équipé d'un lance-roquettes S5 de 57 mm et d'une caméra de vision nocturne.
le CGRI avait déjà doté ses Mi-17 de missiles de croisière anti-navires Nour et Qadir, mais de là à les équiper de lance-roquettes et de systèmes de vision nocturne, quitte à les rendre capables de soutenir les opérations de combat amphibies des forces spéciales et des fusiliers de la marine, ce fut une innovation inouïe qui n'a pas échappé aux observateurs nord-coréens. car ces hélicoptères pourront transporter des équipements et des effectifs jour et nuit, dans toutes les conditions météorologiques. Ils seront utilisés dans des opérations d'invasion amphibie pour protéger les îles du golfe Persique.
En échange, les Iraniens auront toutes les raisons du monde pour s'intéresser au missile massif nord-coréen et surtout à son transporteur-monteur-lanceur (TEL) sur lequel il est monté. Il s’agit probablement du plus grand ICBM mobile routier au monde et on pense qu’il est à carburant liquide. Le chantier balistique est vaste et l'Iran a déjà investi dans le secteur d'ICBM. C'est ce dont les ennemis de l'Iran ont diablement peur. Mercredi, le PM sioniste a menacé de "perturber" le trafic pétrolier iranien, visiblement trop impressionné par ce non évènement qu'est la normalisation avec les Emirats et Bahreïn. Mais il a même affirmé qu'il n'hésiterait pas à lancer des frappes nucléaires sur l'Iran! Ces délires demandent à être contrés à la lumière des cartes que l'Iran ne tardera pas à jouer : le courant passe merveilleusement entre l'Iran et la Corée du Nord.