Les politiciens américains n’ont cessé, depuis des mois, de mettre en garde contre une levée de l’embargo sur la vente d’arme à l’Iran, affirmant que les Iraniens ne tarderaient à se faire une santé de fer dans leur secteur aérien « épuisé sous l’effet des sanctions américaines ». Mis à part le fait que l’Iran en est à fabriquer ses chasseurs Kowsar Saegheh, etc., il y a une perfide hypocrisie de vouloir présenter l’Iran comme un simple acheteur d’armement. En effet, ce qui fait peur c’est que l’Iran, une fois l’embargo levé, va démocratiser ses armements au profit de tout État, toute entité ou groupe victimes du maximalisme des États-Unis.
Les systèmes de défense antiaérienne dont dispose la République islamique d’Iran, y compris le système Khordad-3, auront certainement beaucoup de clients en raison de leur bilan impressionnant : abattre l’un des drones les plus sophistiqués du monde (Global Hawk) et être impliqué, pendant près d’une décennie, dans la lutte contre les terroristes takfiristes dans des conditions météorologiques difficiles. En plus, les roquettes et les missiles balistiques à haute précision dont la qualité a été déjà approuvée sur les champs de combat pourront intéresser aux clients.
Il ne faut pas oublier les drones de fabrication iranienne qui constituent un facteur de puissance pour l’industrie défensive de la République islamique d’Iran, d’autant plus que les Iraniens continuent d’armer, d’équiper et d’optimiser leurs drones depuis des années. Vendre les drones armés et les drones suicidaires, cela pourrait apporter des centaines de millions, voire des milliards de dollars à leurs vendeurs.
D’autres équipements militaires iraniens qui pourraient bien se vendre sont des systèmes radars et optiques de l’Iran qui ont réussi, il y a plus de dix ans, à chasser un avion comme RQ-170.
Lorsqu’on constate les sommes faramineuses qui se gagnent sur le marché de vente d’armes d’une part et évalue, de l’autre, les capacités de l’industrie défensive de l’Iran, on peut conclure que, peut-être, les Américains n’ont pas peur que l’Iran ne se renforce en important de nouveaux armements, mais qu’il réduise sa dépendance aux exportations pétrolières en vendant ses armements, ce qui réduira certes à néant toutes les sanctions américaines visant Téhéran.
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Étant donné que l’Iran pourra vendre ses armements, après la levée de l’embargo, à tout pays, sans se laisser influencer par les pressions de l’Occident, il sera possible que la République islamique d’Iran puisse gagner plus de cinq milliards de dollars pendant cinq ans, en vendant ses armes et équipements militaires.