Selon la chaîne la de télévision libanaise Al-Mayadeen, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré ce mardi 1er septembre lors d’un discours à Beyrouth que pour lui le Hezbollah représentait une partie du peuple libanais.
« Aujourd’hui, il existe un partenariat entre le Hezbollah et plusieurs autres partis au Liban, et le Hezbollah est un groupe qui représente le peuple libanais », a-t-il également ajouté.
Dans une autre partie de son discours, le président français a appelé à des réformes politiques au Liban, déclarant : « J’ai proposé un mécanisme de suivi pour les prochains mois. »
« On ne libérera pas l’argent du programme CEDRE tant que ces réformes ne sont pas enclenchées sur le calendrier qui a été prévu », a-t-il également annoncé.
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« Michel Aoun a été élu président par le Parlement libanais, et les parlementaires sont également élus par le peuple libanais », a indiqué Macron qui a pourtant rejeté toute tolérance envers la classe politique actuelle libanaise. « Je ne peux pas dire que toute la classe politique doit changer », a-t-il cependant ajouté.
Il existe un mécanisme électoral et le peuple libanais devrait réaliser une nouvelle transformation politique s’il le souhaite », a-t-il également ajouté.
Le président français, Emmanuel Macron avait précédemment élaboré une feuille de route pour les politiciens libanais proposant des réformes politiques et économiques essentielles visant à attirer l’aide étrangère et à sauver le pays - comme l'indique Paris - de certaines crises, y compris l’effondrement économique.
À cet égard, Dorothy Shea, l’ambassadrice américaine au Liban a déclaré il y a trois jours que « les propositions de la France concernent les Français eux-mêmes ». Elle a également prétendu à cette occasion que « les sanctions américaines n’affaibliraient pas le Liban et son économie ».
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