Il a fallu à peine quelques heures pour que cette décision US/Israël de pousser la Corée du Sud à investir dans un coûteux projet de défense à l’effet de se doter d’un bouclier antimissile à base de Dôme de fer, provoque une riposte « anti-israélienne » de Pyongyang bien calibrée. Le ministère des Affaires militaires d’Israël vient de faire l’objet d’une spectaculaire cyberattaque visant tour à tour à pirater les données les plus sensibles non seulement sur les emplacements des objectifs militaires, mais encore sur la nature de certains armements israéliens.
Pour bon nombre de spécialistes, cette vaste cyberattaque qu’Israël dit comme toujours avoir déjouée sans convaincre qui que ce soit est arrivée au pire moment, à savoir au moment où l’entité sioniste attend une riposte du Hezbollah qui vu les événements du 4 août de Beyrouth, pourrait avoir une ampleur bien plus large que celle à laquelle il s’attendait avant les explosions. Mais il y a plus, cette cyberattaque contre le ministère des Affaires militaires, Israël a été incapable de l’identifier, les USA l’ayant mis encore au courant tout comme une précédente attaque, attribuée à l’Iran et visant le système d’irrigation sioniste. Totalement groggy, les sionistes ont aussi trouvé que l’attaque cyber venait de la Corée du Nord. Qu’est-ce qui se passe au juste ?
Mercredi 12 août, le ministère israélien des Affaires militaires a affirmé dans un communiqué qu’« un groupe international de pirates informatiques nommé Lazarus avait orchestré une cyberattaque visant son secteur militaire. Selon les allégations des responsables militaires d’Israël, la Corée du Nord a créé en 2007 un groupe des pirates informatiques pour faire des opérations cybernétiques contre diverses cibles.
Le ministère israélien prétend que les hakers d’un groupe dénommé Lazyrus utilisent diverses méthodes de piratage, y compris “l’ingénierie sociale”, pour créer de fausses identités et de faux comptes d’utilisateurs sur le site d’Internet connu “Linkedin”, qui est en général utilisé pour la recherche d’emplois de hautes technologies. L’“hameçonnage” aurait donc servi les “pirates nord-coréens” pour “usurper les renseignements confidentiels et les identités des managers, des PDG et des hauts responsables de la gestion des ressources humaines pour établir des contacts avec des employés d’entreprises phares de l’industrie militaire d’Israël et les séduire avec une promesse de divers postes”.
Alors que le ministère israélien des Affaires militaires tente de laisser supposer que l’attaque a été déviée “en temps réel” et qu’il n’y a eu aucun “dommage ou perturbation” de ses systèmes informatiques, le New York Times, en référence à des chercheurs en sécurité au sein de la société internationale de cybersécurité, ClearSky, confirme que les pirates avaient réussi à pénétrer les systèmes informatiques du secteur militaire d’Israël et qu’ils auraient volé une grande quantité de données classifiées. Autant de cibles à abattre dans le cadre d’une grande guerre qui vient de franchir une nouvelle étape avec le déploiement de l’OTAN sur les côtes syro-libanaises depuis les explosions de Beyrouth ? Le journal américain évoque en tout cas une “véritable angoisse” au sein des responsables militaires israéliens craignant que les données “piratées par Kim” ne soient partagées avec l’Iran ou que le coup soit signé Résistance plus la Corée du Nord qui n’apprécie guère l’émergence d’un bouclier “made in Israël” sur ses frontières sud !
Réagissez à cet article sur FACEBOOK !