TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Asie   /   L’INFO EN CONTINU

Coopération spatiale Chine-Iran, bombe intelligente iranienne connectées au GPS chinois?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le satellite BeiDou a été lancé le 23 juin depuis le Centre de lancement de satellites de Xichang. © Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine (CASC) via Space News

« Les étudiants iraniens d’élite avisés en sciences aérospatiales qui poursuivent leurs études en Chine pourront servir de pont de communication entre les deux pays », a affirmé l’ambassadeur iranien à Pékin, Mohammad Keshavarzzadeh. Selon l’agence de presse Fars News, le diplomate a ajouté qu’« il existe un grand potentiel permettant à la Chine et à la RII de mener des coopérations dans le domaine de l’aérospatial ».

« Avec le lancement du satellite “BeiDou”, la couverture mondiale de localisation et de navigation de cette compagnie chinoise a été complétée, mettant fin au monopole du GPS américain », a twitté ce lundi 3 août  Mohammad Keshavarzzadeh, ambassadeur d’Iran à Pékin.

La Chine déclare avoir achevé un réseau de navigation qui pourrait rivaliser avec le GPS américain.

Des sources d’information ont écrit le 31 juillet que la Chine célébrait l’achèvement de son système de navigation par satellite BeiDou qui pourrait rivaliser avec le système de positionnement mondial américain et renforcer considérablement la sécurité et l’influence géopolitique de la Chine.

Le président chinois Xi Jinping a officiellement mis en service le système vendredi lors d’une cérémonie au Grand Palais du Peuple à Pékin.

Cela faisait suite à une déclaration, par le Bureau de gestion du système de navigation par satellites de Chine, selon laquelle le 55e et dernier satellite géostationnaire de la constellation lancé le 23 juin depuis le Centre de lancement de satellites de Xichang fonctionnait après avoir terminé tous les tests.

Le satellite fait partie de la troisième itération du système Beidou connu sous le nom de BDS-3, qui a commencé à fournir des services de navigation en 2018 aux pays participant à la vaste initiative d’infrastructure « Belt and Road » (la nouvelle route de la soie ou la Ceinture et la Route) de la Chine.

Lire aussi :

Les six armes anti-US de Pékin

Le "H-6J" bientôt en Iran ?

En plus d’être une aide à la navigation avec un degré de précision extrêmement élevé, le système offre une communication par messages courts jusqu’à 1 200 caractères chinois et la possibilité de transmettre des images.

Alors que la Chine affirme rechercher une coopération avec d’autres systèmes de navigation par satellite, Beidou pourrait à terme rivaliser avec le GPS, le GLONASS de la Russie et les réseaux Galileo de l’Union européenne.

C’est similaire à la façon dont les fabricants chinois de téléphones mobiles et d’autres fabricants de matériel techniquement sophistiqué ont affronté leurs rivaux étrangers.

L’un des principaux avantages pour la Chine est la possibilité de remplacer le GPS pour guider ses missiles, ce qui est particulièrement important maintenant au milieu des tensions croissantes avec Washington.

À ce sujet, le site web Marseille News note que cela permettra également d’augmenter l’influence économique et politique de la Chine sur les pays qui adoptent le système.

Le programme spatial de la Chine a progressé rapidement depuis qu’il n’est devenu que le troisième pays à effectuer une mission avec équipage en 2003 et le pays a lancé ce mois-ci un orbiteur, un atterrisseur et un rover sur Mars. En cas de succès, cela ferait de la Chine le seul autre pays que les États-Unis à atterrir sur Mars.

La Chine a également construit une station spatiale expérimentale et envoyé une paire de rovers à la surface de la lune. Les plans futurs prévoient une station spatiale permanente pleinement opérationnelle et un éventuel vol avec équipage vers la Lune.

Le programme a subi quelques revers, y compris des échecs de lancement, et a eu une coopération limitée avec les efforts spatiaux d’autres pays, en partie à cause des objections américaines à ses liens étroits avec l’armée chinoise, ajoute la même source.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV