James Jeffery, envoyé spécial de Washington pour la Syrie, a déclaré que l’organisation des récentes élections de l’Assemblée du peuple syrien (Parlement) était un « acte de provocation contre les Syriens ».
Dans une interview diffusée le 21 juillet par Rasio Sawa (une station de radio en langue arabe financée par le gouvernement des États-Unis), James Jeffery est directement intervenu dans les affaires intérieures de la Syrie en prétendant que la tenue des récentes élections du Parlement syrien aurait été révélatrice du « manque d'intérêt de Bachar al-Assad à son peuple ».
Il a ajouté que les États-Unis maintiendraient leurs pressions continues sur le gouvernement syrien dans tous les domaines économiques, politiques et diplomatiques.
James Jeffery a prétendu également que la position de la Maison-Blanche vis-à-vis du gouvernement syrien profiterait d’un large soutien arabe et international et que les deux partis majeurs aux États-Unis (républicain et démocrate) étaient tout à fait d’accord à ce sujet.
Interrogé sur le but final des pressions américaines sur Damas, l’envoyé spécial de Washington pour la Syrie a déclaré que le but de la Maison-Blanche n’était pas de changer le régime en Syrie : « Nous ne demandons pas une victoire totale. Nous ne disons pas qu’Assad doit partir. Nous resterons donc très prudents et essayerons de pousser le gouvernement syrien à changer son comportement », a-t-il prétendu.
Les élections parlementaires syriennes ont eu lieu et les électeurs se sont présentés à 7277 bureaux de vote à travers le pays pour élire les 250 députés du Parlement parmi les 1656 candidats qui ont participé au scrutin.
Le taux de participation était élevé et le message qu’il a apporté aux ennemis de la Syrie les a réduits au silence.
Sur le plan politique, les Syriens ont fait comprendre aux États-Unis et leurs alliés régionaux qu’après la défaite militaire des terroristes takfiristes qui étaient soutenus par Washington et les régimes rétrogrades de la région, les Syriens insistent maintenant sur leur unité nationale et leur souveraineté pour résister aux sanctions politiques et économiques.
Si la loi américaine dite César a pour objectif d’anéantir l’économie et les institutions du pays, la participation massive des citoyens aux élections législatives a montré que les Syriens renforcent leurs institutions pour mieux se battre contre leurs ennemis extérieurs et intérieurs.
Le bon déroulement de ce scrutin a été une grande victoire démocratique pour le peuple syrien et renforce le soutien qu’il apporte aux forces armées et aux commandants militaires de leur pays.