Avec tous les talents du monde, les services du renseignement US ne sauraient trop longtemps jouer à ce jeu : « explosion accidentelle, incendie accidentel, pas de pertes, peu de dégât, enquête approfondie à mener ».
Ce mardi, les États-Unis d'Amérique, soi-disant première puissance militaire qui a perdu cette semaine deux de ses navires, quitte à se voir contré dans ses équipées militaires en Indo-Pacifique, ont connu une septième explosion en moins de 10 jours, explosion suivie comme d'habitude d'un incendie. Vu l’ampleur du feu, on parie que dégâts et éventuelles pertes seraient importants mais le déni officiel et surtout ce black-out médiatique ne laissent aucune chance à un libre et impartial flux d'information. Constat intéressant : c'est au New Jersey, toujours située sur la côte ouest que l'incident s'est produit lundi soir dans une ferme de Pilesgrove.
Des images de la scène impressionnantes ont montré au moins deux bâtiments en feu. Un bâtiment aurait été complètement détruit. Des rapports exacts sur les raisons de l’incident ou les morts ou blessés n’ont pas, comme les six précédentes fois, été encore divulgués et ne risquent pas d'être divulgué non plus.
C’est en fait le septième incident qui s’est produit, en presque dix jours aux États-Unis. La série d'incendies à l'origine inconnue a commencé avec l’explosion produite, le 12 juillet, dans le navire USS Bonhomme Richard, à San Diego en Californie suivie par d’autres incendies et explosions sur le sol aussi bien que dans les eaux des États-Unis.
Un incendie s’est déclaré, jeudi 16 juillet, dans une centrale électrique à Whitfield (Indiana) avec en toile de fond de méga-transformateurs. Le même jour, une autre explosion a secoué l'aciérie ArcelorMittal à Burns Harbour, dans l'Indiana, provoquant un incendie et endommageant l'équipement près d'un haut fourneau.
L’autre explosion en série, encore plus intense, a eu lieu, le samedi 18 juillet, en plein cœur d’une usine de produits chimiques, en Géorgie, située sur la côte de l’Atlantique.
Le navire d’assaut amphibie Kearsarge est le deuxième navire de l'US Navy où un incendie s'est déclaré, et après lequel l’US Navy à émis un « ordre d’arrêt des travaux » au chantier naval General Dynamics NASSCO à Norfolk.
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Ce qui relance les spéculations c'est le quasi-silence des autorités américaines qui préfèrent éviter le sujet, faute d'avoir reconnaître la piste de « sabotage » d'origine interne ou extérieur.
En 2019, Donald Trump affirmait prendre la menace « d’une éventuelle attaque électromagnétique » très au sérieux et qu'il voulait en protéger les États-Unis. Si comme le disent certains analystes, ces explosions et incendies en série sont dus aux ciblages par impulsion électromagnétique (EMP) sur le réseau électrique américain, alors le président suprématiste des États-Unis n'avaient peut-être pas tort. Mais quels sont les pays « suspects »? Selon les services de renseignements américains, les pays dont pourraient se méfier les Américains sont la Russie, la Chine, mais aussi l’Iran, le Pakistan et la Corée du Nord et ma fois chacun d'entre eux a de solides raisons d'être derrière le coup.
Quoi qu'il en soit, l’« Executive Order on Coordinating National Resilience to Electromagnetic Pulses » présidentiel publié le 26 mars 2019 dans le but d’évaluer les risques d’une telle attaque contre les infrastructures des États-Unis indiquent qu’un événement pareil pourrait paralyser l’économie américaine et ses forces armées. Il a donc annoncé la création d’un plan de coordination public et privé pour lutter contre ce danger potentiel. Or le plan ne semble pas avoir bien marché : Avec la disparition cette semaine du circuit de l'USS Bonhomme Richard, la flotte indo pacifique américaine a déjà du plomb dans l'aile.