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L’actualité en Afrique :
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Les analyses de la rédaction :
Mali : Imam Dicko met les points sur les « i »
La tâche a été bien difficile, il fallait que le journaliste de France 24, média par excellence des néo-colonialistes français en Afrique, parvienne à piéger l’Imam Dicko, la seule personnalité politique et religieuse du grand Mali à pouvoir mobiliser des millions de Maliens, contre la présence des occupants français.
Mais l’urgence du mouvement oblige, le journaliste s’est livré à l’exercice et histoire de surfer sur la vague des manifestations à Bamako et s’offrir un plan B, France 24 s’est jetée dans l’aventure.
Un reportage de 3 minutes, diffusé au milieu d’un débat sur l’Afrique, truffé de contre-vérité sur le continent, ses problèmes et ses habitants, le journaliste tente d’arracher l’Imam Dicko à un : « IBK dégage, au lieu de Barkhane dégage ». Le journaliste tente de montrer que tous les problèmes du Mali ne viennent pas de cette guerre que la France a imposée presque parallèlement à la guerre en Syrie au grand Mali, pour le diviser en 3 régions, guerre qu’il a perdue au terme de 7 ans de résistance du peuple malien.
Mais il a tort de croire Dicko, être naît de la dernière plume.
L’Imam affirme que ce qui importe aux Maliens c’est l’unité, la souveraineté, et non pas cette pseudo-exigence de la formation d’un gouvernement de transition, qui sacrifierait IBK, pour un autre pion pro-France.
L’Imam tient également mettre l’accent sur le droit inaliénable du peuple malien de décider de son propre sort, ce qui veut dire que Barkhane na pas lieu d’être au Mali, ni Takuba, ni G5 Sahel, puisque c’est l’armée malienne, qui est chargé de protéger un peuple malien qui a le droit à l’auto détermination.
Le piège médiatique tendu à Dicko fait long feu, Dicko ayant très bien compris comment la France cherche à s’offrir sur son dos une sortie de secours non pas pour quitter le Mali qu’elle occupe, mais pour mieux l’occuper.
Pas de tentatives de déstabilisation donc à l’adresse de l’état signé Dicko, bien que l’Imam ait plus d’un reproche à faire à la présidence IBK.
Cameroun : nouveau piège de l’axe anglo-saxon
Nouvelles recettes de l’axe anglo-saxon pour un Cameroun qui résiste aux tentatives de déstabilisation :
Le mercredi 8 juillet 2020, les leaders séparatistes camerounais rendent public un communiqué depuis la prison centrale de Kondengui. Dans ledit communiqué, ils posent les conditions préalables au gouvernement Biya, pour un retour définitif de la paix dans le nord-ouest et le sud-ouest.
On note comme conditions : « la déclaration du cessez-le-feu par le gouvernement et le retrait des soldats camerounais dans les rues. L’accord de l’amnistie à toute la diaspora anglophone afin de permettre à ses ressortissants de regagner le pays sans être inquiétés. Mais aussi la libération de tous ceux qui ont été arrêtés dans le cadre de cette crise anglophone ».
Le retrait des soldats camerounais pour laisser la place à qui ? Probablement à des forces interventionnistes ou tout simplement des forces sécessionnistes soutenues par ce même axe anglo-saxon qui n’est pas parvenu à diviser le Cameroun en deux grâce à la vigilance du peuple camerounais et les politiques souverainistes de Paul Biya qui dans sa dernière prise de position anti-occupation a refusé à Facebook son projet de câble sous-marin pour ainsi protéger et soutenir son opérateur public des télécommunications, dans la gestion de la fibre optique et les points d’atterrissage des câbles sous-marins au Cameroun.
La force néo-colonialiste, empêtrée dans son propre jeu aussi bien au Sahel qu’en Afrique centrale, tente de rejouer la carte sécessionniste, mais ceci s’avère d’un nouvel échec !
Guyane : début d’un pillage systématique des richesses?
Cette histoire des orpailleurs clandestins dure bien trop longtemps pour que les victimes africaines de cette arnaque restent les bras croisés
Alors que le Tchad, Le Mali, le Ghana et ailleurs, les forces d’occupation frappent les régions aurifères sous prétexte d’avoir à contrer l’exploitation « illégale » des richesses africaines par les Africains en Guyane un fait nouveau refait surface.
Selon la version colportée par les médias français, trois militaires en quête des orpailleurs clandestins se seraient infiltrés dans un site d’orpaillage souterrain avant d’être victimes d’une explosion liée à une fuite de gaz.
On aurait pu bien croire cette version si la Guyane française n’était pas si hostile aux métropoles pour ses politiques économiques envers la Guyane, tous orientées vers un pillage systématique des richesses de l’île et leur détournement en faveur des Français.
Opex360 qui rapporte l’info, tente de prouver par A+ B qu’il s’agit d’une simple fuite accidentelle de gaz quand il dit : « La présence de monoxyde de carbone, généré par la combustion d’explosifs, est donc bien à l’origine de ces trois décès par intoxication. Elle rejette de fait l’hypothèse émise il y a un an sur une intoxication au cyanure. Cependant, le procureur a indiqué que d’autres expertises complémentaires devront être effectuées, notamment sur le détecteur de gaz utilisé lors de l’intervention. Et les investigations conduites dans le cadre de cette information judiciaire auront pour “objectif de déterminer si les conditions de sa mise en œuvre au cours des opérations de destructions de mines aurifères illégales menées ce 17 juillet 2019 ont été respectées.”
Et pourtant cette histoire de supposée intoxication a bien commencé en 2019 si l’on croit le texte, et donc les mesures et précautions auraient dû être prises bien avant. Et si cette explosion n’était pas dû à une fuite de gaz, mais à l’explosion de colère des Guyanais qui en son assez de voir les Français dilapider leur richesse.