Les autorités libanaises et irakiennes ont insisté sur l’essor des relations bilatérales notamment dans les domaines économique et commercial.
La chaîne Al-Manar a rapporté qu’avec la visite d’une délégation ministérielle irakienne à Beyrouth, de nouvelles options pour la coopération économique et commerciale s’ouvrent aux Libanais.
Selon ce rapport, les ministres irakiens du Commerce, du Pétrole et de l’Agriculture se sont rendus au Liban où ils se sont mis d’accord avec les autorités libanaises sur l’échange de produits agricoles contre les produits pétroliers.
Des sources bien informées ont fait état de l’ambiance positive des négociations avec le gouvernement et le président du Parlement libanais. En effet, avec sa nouvelle politique basée sur l’interaction avec toutes les parties, le gouvernement libanais cherche à trouver de nouveaux moyens pour sortir de la crise politique : les rencontres avec les responsables chinois et irakiens en sont les résultats.
Par ailleurs, le journal Rai Al-Youm rapporte que « l’information publiée par Al-Binaa sur l’envoi par l’Iran de navires transportant du diesel et de l’essence et d’autres produits pétroliers et alimentaires vers le Liban ne nous a pas surpris ».
« Cette action de l’Iran empêche que les stations de production d’électricité libanaises de fonctionner sur fond de blocus économique US ; elle sauvera la nation libanaise de la famine », a souligné Rai Al-Youm.
Le journal nous rappelle que « la désintégration économique au Liban laisse derrière elle toutes les lignes rouges, car les négociations entre les responsables du pays et les représentants du Fonds monétaire international ont échoué, et les pays donateurs tels que les États-Unis, la France, l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni n’accordent pas d’aides financières à Beyrouth sous prétexte de l’absence de réforme économique ».
« Dans des pays comme la Turquie dont la monnaie a connu des crises similaires en raison de l’intervention directe des États-Unis, des amis ont renforcé l’unité monétaire en injectant des milliards de livres dans l’économie turque et les banques ont également lancé sur le marché des milliards de dollars pour renforcer la monnaie locale de la Turquie, mais ce qui se passe au Liban est tout le contraire. La plupart des millionnaires libanais ont transféré plus de 30 milliards de dollars de leurs dépôts sur des comptes étrangers, et les pays donateurs européens et arabes du golfe Persique ont tourné le dos au Liban, et c’est exactement ce que fait l’axe de la Résistance pour le Liban : l’Iran et l’Irak briseront les sanctions contre le Liban et la Syrie », a conclu Rai Al-Youm.