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Collecte d'infos sensibles: un drone israélien s'approche du ciel tunisien et algérien
A la faveur des récentes victoires de l'axe USA/OTAN en Libye, Israël a-t-il réussi de faire une brèche dans le ciel nord-africain ? C'est une hypothèse de plus en plus évoquée, sur fond d'informations en provenance du front libyen. On se rappelle comment le duo Turquie/Israël a opéré de concert en Syrie tout au loin de ces derniers mois, partageant la tâche de « ligoter » Idlib au Nord et de frapper le Sud et l'Est syrien, et ce dans l'objectif d'empêcher l'armée syrienne de reprendre le contrôle de la totalité du pays.
Rien n'empêche que ce schéma de coopération se reproduit en Libye, puisqu'en Libye et au contraire de la doxa, ce qui importe plus pour l'axe US/OTAN est moins le gaz et le pétrole que le fait d'encercler les deux principaux foyers de la Résistance anti-sioniste que sont la Tunisie et l'Algérie. Ainsi alors que la Turquie s'apprête de se doter de deux bases navale et aérienne permanentes en Libye, que les Emirats commencent hypocritement à larguer Haftar et que plus au sud, on cherche du côté sahélien de la carte à faire pression sur les frontières algériennes, les sources nord-africaines font état de l'apparition des premiers drones israéliens non loin de la Tunisie et de l’Algérie.
Source: PressTv
Covid-19 : les kits de dépistage produits en Algérie désormais homologués
Les lots de validation des kits de dépistage au covid-19 produits localement par le laboratoire Vital Care ont été déclarés conformes par l’Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques (ANPP), a indiqué lundi le laboratoire algérien dans un communiqué.
« En date du 15 juin 2020, une analyse sur les trois lots de validation a été effectuée en présence d’experts de l’Agence National des Produits Pharmaceutiques. Un rapport d’évaluation a été établi à cet effet et les trois lots ont été déclarés conformes », a fait savoir la même source.
Pour rappel, le Vital Care a procédé au lancement de la fabrication des trois lots de validation en date du 11 mai 2020 et le dossier pour l’homologation de ces tests a été déposé le 8 juin 2020 à l’ANPP conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
Cela fait suite à l’obtention du laboratoire d’une extension de son autorisation d’exploitation conformément à la réglementation en vigueur en date du 28 avril 2020.
Source: express-dz.com
La crise libyenne au menu de la première visite officielle du président tunisien en France
Le président tunisien Kaïs Saïed a rencontré son homologue français Emmanuel Macron ce lundi à l'Elysée, dans le cadre de sa première visite en France, pour évoquer plusieurs sujets dont la crise en Libye.
« La France et la Tunisie demandent ensemble que les belligérants cessent le feu et tiennent leur engagement de reprendre la négociation engagée dans le cadre des Nations Unies en vue de restaurer la sécurité de tous, de procéder à la réunification des institutions libyennes et d'engager la reconstruction au bénéfice de tous les Libyens », ont déclaré les deux dirigeants lors d'une conférence de presse à l'issue de leur rencontre.
« C'est un chemin difficile qui nécessite que chacun fasse preuve de responsabilité, que cessent les ingérences étrangères et les actes unilatéraux de ceux qui prétendent gagner de nouvelles positions à la faveur de la guerre », a indiqué le président Macron, ajoutant avoir déjà eu l'occasion « de dire très clairement au président Erdogan », qu'il considérait que « la Turquie joue en Libye aujourd'hui un jeu dangereux et contrevient à tous ses engagements pris lors de la conférence de Berlin ».
Source: french.xinhuanet.com
Emmanuel Macron dénonce le « jeu dangereux » de la Turquie: le ton monte
Emmanuel Macron a dénoncé lundi le « jeu dangereux » de la Turquie en Libye, y voyant une menace directe pour la région et pour l'Europe, rapporte l'AFP.
« Je considère aujourd'hui que la Turquie joue en Libye un jeu dangereux et contrevient à tous ses engagements pris lors de la conférence de Berlin », a-t-il lancé à l'issue d'un entretien avec son homologue tunisien Kais Saied à la présidence française.
Le chef de l'Etat français a précisé avoir tenu le même discours lors d'un entretien téléphonique lundi après-midi avec le président américain Donald Trump. « Il en va de l'intérêt de la Libye, de ses voisins, de toute la région mais également de l'Europe », a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a aussi appelé à ce « que cessent les ingérences étrangères et les actes unilatéraux de ceux qui prétendent gagner de nouvelles positions à la faveur de la guerre » en Libye.
Source: Sputnik
En Libye, l'Iran soutient-il Haftar ?
Interviewé par la chaîne Al-Jazeera, lundi, le haut conseiller du Leader de la Révolution islamique et ancien ministre de la Défense, le général Hossein Dehghan, a commenté certaines informations qui font état du soutien de l'Iran au général Haftar. « C'est une prétention ridicule. La crise en Libye n'a pas de solution militaire », a dit le général tout en affirmant que ce qui est soutenu par l'Iran, c'est l'idée d'un État uni et intègre qui puisse décider de son sort, loin des ingérences étrangères.
PressTV a interrogé l'ex-ambassadeur iranien en Libye, Hossein Akbari, qui appuie les propos du général. Pour l'ex-ambassadeur, la scission de la Libye en deux parties Est et Ouest a eu lieu au lendemain même de l'intervention de l'OTAN de 2011: « Depuis lors, la guerre civile a commencé pour ne jamais finir... Il y a plus d'un an les mêmes puissances qui ont divisé de facto la Libye ont misé sur un nouveau conflit mais ont décidé d'avance à image couverte : le fait que Serraj et le gouvernement de Tripoli soient soutenus par la Turquie et le Qatar soit des Frères musulmans ou que l'Ouest libyen avec le pétrolifère Syrte soit contrôlé par les anti-Frères musulmans que seraient Haftar et ses forces, n'est qu'à vrai dire le devant du décor. Tripoli n'est pas plus pro-Frères musulmans que Syrte, tout comme Syrte qui n'est pas plus contre cette confrérie qu'ailleurs en Libye. Au fait, il s'agit d'une division imaginaire inventée part les puissances qui méprisent les intérêts du peuple libyen et qui cherchent à s'emparer du gaz offshore de la côte libyenne tout comme de la seule région pétrolifère libyenne qui exporte du pétrole à savoir Syrte pour leurs propres intérêts. Les Frères musulmans libyens ne se reconnaissent d'ailleurs pas dans ces divisions.
Ceci étant, l'Egypte a le droit de s'inquiéter puisque la Turquie, soit l'OTAN, une fois maître de Syrte empêcherait la Libye d'avoir des relations normales avec son voisin de l'est. Mais de là à dire que Sissi finirait par s'engager directement en Libye pour faire face à l'armée turque. J'n’y crois pas car les deux pays s'y battent par mercenaires interposés et n'ont aucun intérêt à se battre entre eux. C'est une querelle de clocher ultra médiatisée qui vise à éclipser une réalité qui depuis la chute de Kadhafi est de vigueur en Libye : c'est un peuple pris en otage des grandes puissances. Que Syrte reste entre les mains de Haftar ou qu'elle tombe entre les mains de Serraj, peu importe, l'argent va droit à la banque centrale. Or cette banque est avant tout sous l'emprise du FMI et des Occidentaux... »