Lors d'une conversation téléphonique avec le ministre français des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie irakienne a souligné la souveraineté irakienne doit être respectée par les autres pays qui doivent également adhérer au principe de non-ingérence.
L'agence de presse officielle irakienne a indiqué que Fouad Hussein avait évoqué lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian, le respect à la souveraineté irakienne.
Faisant référence à ce qu'il a appelé "le rôle important de la France dans la lutte contre le groupe terroriste Daech", Fouad Hussein a souligné que Paris avait également aidé les forces irakiennes en matière de formation et d'assistance logistique. Il a mis l'accent sur la nécessité de travailler en accord pour éliminer la menace posée par Daech.
Le chef de la diplomatie irakienne a déclaré que les autres pays devraient respecter la souveraineté de l'Irak et que les différends entre des pays devraient être résolus par le dialogue.
Le ministre irakien des Affaires étrangères a également indiqué que la nouvelle politique irakienne était basée sur "l'établissement de relations équilibrées avec tous les pays voisins".
M. Hussein a affirmé que l'Irak poursuivrait les discussions avec la coalition de l'OTAN sur un mécanisme commun de lutte contre Daech.
Se référant au soutien de Paris à la souveraineté irakienne, Le Drian a quant à lui précisé que les efforts pour stabiliser la région devraient être poursuivis. Il a salué la tenue du premier round des pourparlers entre l'Irak et les États-Unis et l’accord sur le maintien de la souveraineté et l'indépendance de l'Irak, soulignant que Bagdad devait être tenu à l'écart de toute tension dans la région.
Le ministre français des Affaires étrangères a prétendu que la France soutiendrait l'Irak dans tous les domaines, y compris le redressement de l'économie irakienne.
L’appel téléphonique des deux ministres intervient alors que le journaliste du Figaro, Georges Malbrunot a rapporté dimanche que Le Drian devrait se rendre mardi à Bagdad en Irak.
« Le ministre des Affaires étrangères parlera des affaires -prêt d'un milliard de dollars, négociations de contrats- et de la politique, au moment où les USA ont annoncé un début de retrait militaire. Ce devrait être aussi l'occasion pour le chef de la diplomatie française de rencontrer le nouveau Premier ministre irakien, Mustapha Kazemi, dont l'action est soutenue par la France », a-t-il ajouté.