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Au sommaire :
1- Les États-Unis vont connaître le sort de l’URSS
C’est dans un article publié par Le Figaro que l’essayiste français Nicolas Baverez parle du nouveau Pearl Harbor en analysant le sort réservé aux États-Unis.
La mort de George Floyd, après avoir été détenu par la police de Minneapolis, a en outre provoqué des émeutes raciales et des vols dans de nombreuses villes américaines, rappelant les émeutes de 1968 après l’assassinat de Martin Luther King.
L’essayiste fait également remarquer que le populisme de Donald Trump avec ses intentions de recourir à la loi de 1807 sur la répression des soulèvements et de donner à l’armée le droit de rétablir l’ordre, contrairement aux fondements de l’État de droit et aux objections des dirigeants militaires, plonge le pays dans le chaos. Cependant, l’expert français souligne que, contournant le Congrès, mettant la pression sur la justice et l’armée, le président américain détruit l’équilibre existant mais qu’une telle politique du président américain ne le prive pas de la possibilité de se revoir élu cette année.
Donald Trump souhaite répondre aux crises qui traversent les États-Unis et il a notamment fait la mention de quatre mesures pour reprendre le dessus de la situation sur les troubles qui agitent le pays. Le président américain a ainsi promis de travailler sur le bien-être économique des minorités, de s’attaquer à l’inégalité d’accès aux soins médicaux, de rendre la police plus conforme aux normes professionnelles et de ne pas la priver de financement.
Des dizaines de villes américaines organisent des manifestations de masse qui sont accompagnées d’émeutes et d’affrontements avec la police à la suite de la mort de George Floyd. Dans certains États, ces manifestations ont pris la forme d’émeutes avec des lynchages, des vols, des tirs et des incendies criminels. Les manifestants accusent la police et la société d’avoir des préjugés racistes.
Nicolas Baverez, qui écrivait en 2016 « qu’ériger les États-Unis en modèle est contestable et dangereux », explique aujourd’hui « qu’un peu plus de trente ans après l’effondrement du soviétisme, les États-Unis menacent à leur tour de se désintégrer » tout en donnant raison à Tocqueville « qui soulignait que les démocraties meurent moins des défaites militaires que de la corruption de leurs institutions par les démagogues et de la perte du sens civique des citoyens sous l’effet de l’individualisme ».
Les émeutes actuelles et la création d’une « zone autonome » appelée « Capitol Hill Autonomous » en plein Seattle apportent la preuve de cet effondrement d’ailleurs rapide.
Source : Reseau International
2- Allemagne : la sécurité n'est pas une marchandise
La ministre allemande de la Défense est revenue sur le plan de retrait des troupes US décidé par Trump affirmant que la sécurité n'est pas une marchandise.
« La sécurité n'est pas une marchandise à négocier », a déclaré mardi la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, en réaction à la décision du président Donald Trump de réduire le nombre des troupes américaines en Allemagne.
Lundi, Trump a accusé l'Allemagne d'être « délinquant » dans ses paiements à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord et a promis de s'en tenir au plan de retrait des troupes à moins que Berlin ne change de cap.
L'OTAN a fixé en 2014 un objectif selon lequel chacun de ses 30 membres devrait consacrer 2% de son PIB à la défense. La barre a été mise si haut au point que la plupart des membres, y compris l'Allemagne, n’arrivent pas à la surmonter.
« L'OTAN n'est pas une organisation commerciale et la sécurité n'est pas une marchandise », a déclaré Kramp-Karrenbauer lors d'une discussion à la Konrad Adenauer Stiftung à Berlin.
« L'OTAN est fondée sur la solidarité, sur la confiance ainsi que sur des valeurs et des intérêts communs », a-t-elle dit.
Source : Reuters
3- Syrie : retour à la case départ
Alors que les États-Unis s'avouent militairement vaincus en Syrie en décrétant une loi dite César, leurs supplétifs takfiristes se réorganisent et aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces milices revendiquant du wahhabisme ou du frérisme, voient en l'Amérique et Israël des amis.
Al-Qaïda a regroupé sous son égide cinq groupes distincts sous l’appellation Fathboutou (« Soyez fermes »), qui disposent au total de 30 000 combattants. Ils sont militairement financés par l'OTAN et possèdent un état-major commun.
Dans leur communication conjointe avec les Occidentaux, ces groupes évoquent uniquement leur « lutte révolutionnaire » contre les « régimes » syrien, russe et iranien. Au contraire, dans leur communication vis-à-vis des Arabes, ils ne parlent que de la « Nation islamique », du « jihad contre les infidèles » et de la « charia ». Une duplicité bien planifiée et qui sort droit des officines made in Mossad et CIA.
Avec Réseau Voltaire
4- Remaniement : Macron va-t-il remplacer Édouard Philippe par Alexis Kohler ?
Un Premier ministre qui marche sur les plates-bandes du président, ça ne se fait pas. Même si le président est un velléitaire, un indécideur, un beau parleur.
Tout le monde sait depuis les révélations de Faits & Documents que c’est la paire Kohler-Philippe qui tient l’exécutif, que Kohler a la signature du président depuis 2018 et que Macron fait du vent pour la galerie. Surtout, ce n’est pas qu’il ne décide rien, c’est qu’il n’arrive pas à décider.
Alors, la nature politique ayant horreur du vide, son PM et son conseiller font le job à sa place, avec leur politique et leurs idées. Ce qui explique une bonne partie des couacs, des reculades et des rétropédalages au sommet.
Pour le coup, les choses, en ce moment, c’est la tentation du remaniement de la part d’un président qui a envie de reprendre un peu du pouvoir qu’il a, par faiblesse, cédé à la paire Kohler-Philippe.
Pour cela, Sarkozy lui a donné un conseil que La Dépêche, reprenant une info du Point, a qualifié de « fou » : Afin de remplacer Édouard Philippe pour la fin du quinquennat, Nicolas Sarkozy aurait soufflé une idée à l’actuel chef de l’État : L’ancien président suggère de nommer à Matignon un fidèle, pour achever le quinquennat en toute tranquillité. Son candidat idéal ? Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée, souligne Le Point.
« Quand tu nommes ton Premier ministre, il te déteste au bout de six mois. Si tu le vires, il te déteste encore plus. Et le nouveau te déteste au bout de six mois aussi !», lui aurait même affirmé Nicolas Sarkozy, faisant sans doute référence à sa relation compliquée avec son Premier ministre François Fillon durant son quinquennat.
Kohler serait-il sur une ligne nationale-sioniste comme Sarkozy ? S’il passait PM, il s’agirait alors d’un putsch en douceur, qui officialise le pouvoir réel d’un conseiller de l’ombre que le Français de base ne connaît pas.
Source : Egalité & Réconciliation