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-Guerre USA/OTAN : l’Algérie sort le grand jeu
Les pays de l’axe USA/OTAN qui voient en la Libye un gros gâteau à répartir avec tout ce qu’elle comporte de richesses énergétiques et de poids géopolitique ont tort de croire que l’Algérie, acteur régional et international de premier plan, les laissera faire.
La ville stratégique de Syrte où se déroule le gros des combats est la porte la plus importante pour les forces pro-Haftar, mais aussi les forces du gouvernement d’union nationale de Serraj qui tentent de la contrôler, après avoir réussi de reprendre pour le compte de l’OTAN l’aéroport de Tripoli, la capitale, et récupérer la ville de Tarhuna des mains de ses adversaires. Erdogan, devenu ainsi le dirigeant pro-Occident de facto de Libye a d’ailleurs confirmé qu’il n’y aura pas de négociations politiques, ou un cessez-le-feu, avant que Syrte ne passe sous sa férule.
Il y a évidemment les aspirations du président turc à obtenir la plus grande part possible de pétrole et de gaz libyen, mais cette âme avouée aux intérêts de l’Empire n’oublie pas non plus que cette bataille est en grande partie destinée à contrer la Russie en Méditerranée, et si possible en Syrie et a établir surtout un effet de vase communicant entre les deux fronts propres a rendre la Russie stratégiquement confuse. D’où ce plan pour établir deux bases militaires turques, la première aéroportée à la base d’Aqabah Bin Nafi (Al-Watiya) au sud-ouest de la capitale, Tripoli, et la seconde dans la ville de Misrata.
Les forces turques seront renforcées par des frégates navales et du matériel militaire lourd, et des milliers de chasseurs et de drones sont pratiquement présents sur le terrain. Mais la Russie n’est qu’un simple prétexte. Depuis 2011, l’OTAN et au-delà d’elle l’Amérique veut la tête de l’Algérie à travers ses équipées en Libye et Ankara est là pour accomplir cette mission en connectant le terrain libyen a celui de la Syrie !
Au lendemain des déclarations du président algérien Abdelmadjid Tebboune sur la disponibilité de l’Algérie à accueillir des pourparlers inter-libyens, le président de la Chambre libyenne des députés, Aguila Salah Aissa était à Alger ce samedi.
Le sang qui coule est celui des Libyens et non celui de ceux qui mènent une guerre par procuration », a déploré, le président algérien ajoutant que « l’Algérie s’attriste du sort de ce pays, car elle a vécu de pareilles tragédies et sait comment s’en sortir », a expliqué vendredi Abdelmadjid Tebboune.
L’intérêt national de l’Algérie dicte à ce qu’il y ait la paix à nos frontières. Sinon, il faut qu’on s’arme. »
Cette remarque dit tout : l’ANP désormais constitutionnellement autorisée a défendre la sécurité algérienne au-delà de ses frontières saura s’armer pour éviter la contagion. Mais avant cela, il tend la main aux Libyens et à eux seuls, quitte à créer une coalition nord-africaine impliquant tous les pays voisins dont la principale mission consiste à contrer les puissances tutélaires qui tiennent la Libye pour un terrain de rivalités géopolitiques.
Source: PressTV
-L’Algérie poursuit son offensive diplomatique dans le dossier libyen
Au lendemain des déclarations du président Abdelmadjid Tebboune sur la disponibilité de l’Algérie à accueillir des pourparlers inter-libyens, le président de la Chambre libyenne des députés, Aguila Salah Aissa est à Alger ce samedi.
Pour recevoir ce haut dirigeant libyen, que certaines sources présentent comme le successeur du maréchal Khalifa Haftar dont les revers militaires ont fini par discréditer, Alger a déroulé le tapis rouge.
Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum et le président de l’APN Slimane Chenine se sont déplacés à l’aéroport Houari Boumedienne pour l’accueillir. Ensuite, il a été reçu en audience par le président de la république Abdelmadjid Tebboune.
Si rien n’a filtré, pour le moment, du contenu des discussions entre le chef de l’État et le président de la Chambre libyenne des députés, tout porte qu’il s’est déplacé pour parler du plan algérien du règlement de la crise libyenne.
Ce plan s’articule autour de la tenue de pourparlers inter-libyens à Alger, la mise en place d’un Conseil national de transition (CNT), d’un président et d’un gouvernement provisoires.
« On va les aider à organiser des élections pour recréer l’État libyen par les Libyens », s’est engagé M. Tebboune vendredi soir au cours d’une rencontre avec des médias algériens.
De l’avis de nombreux spécialistes, Alger est en bonne position pour accueillir des négociations entre le GNA et le maréchal Haftar. Il présente les garanties d’être « équidistante » des acteurs du conflit qui se livrent une « guerre par procuration ».
« Pour ce qui est du flux et reflux survenant en Libye, notre principe fondamental que nous avons clairement exprimé est que la résolution du conflit ne saurait être militaire et l’ensemble des États y compris les grands adhèrent au plan de l’Algérie et son approche », a expliqué vendredi Abdelmadjid Tebboune.
« Nous avons tenté par tous les moyens de résoudre cette crise de manière pacifique, et nous nous mettons à équidistance de toutes les parties du conflit », a-t-il souligné, rappelant par là même les efforts diplomatiques de l’Algérie et ses contacts avec les différentes parties libyennes.
« Le sang qui coule est celui des Libyens et non celui de ceux qui mènent une guerre par procuration », a-t-il déploré, ajoutant que « l’Algérie s’attriste du sort de ce pays car elle a vécu de pareilles tragédies et sait comment s’en sortir ».
Convaincu que le retour à la table des négociations est un impératif, d’où la « nécessité de les engager », Abdelmadjid Tebboune a réitéré la disponibilité de l’Algérie à assister les Libyens pour « mettre un terme à la crise et en finir avec l’effusion du sang ».
Source: tsa-algerie.com
-L’Algérie réduit le prix du gaz naturel vendu à la Tunisie
L’Algérie a réduit de 10% le prix du gaz naturel vendu à la Tunisie. C’est le ministère tunisien de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique qui a fait cette annonce, lundi 15 juin, dans un communiqué rendu public sur sa page Facebook. La nouvelle tarification est entrée en vigueur en ce mois de juin, indique la même source.
« Un contrat a été conclu entre l’Algérie et la Tunisie pour réduire de 10 % le coût contractuel du gaz naturel », a souligné le communiqué. Le même document précise que cette baisse permettra « à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) de réduire le coût de la facture d’achat de ce gaz et de proroger les délais de paiement de 15 jours ».
Selon le ministère tunisien de l’Energie, la STEG était en négociation avec la partie algérienne, représentée par la compagnie pétrolière Sonatrach, depuis avril 2018. Les concertations ont pris fin en ce mois de juin, avec ce nouveau contrat conclu entre les deux parties et qui court jusqu’en 2023.
Le département ministériel tunisien fait savoir que la quantité du gaz naturel convenue, évaluée à 2,500 milliards m3 annuellement, sera maintenue de 2020 à 2025. La même quantité sera augmentée pour la période 2026-2029 à trois milliards m3. Elle passera à onze millions m3 quotidiennement pendant les mois de juillet et août.
-Le Maroc s’arme moins en France
La tendance s’était dégagée en début d’année, et elle se confirme. Le dernier rapport sur les exportations d’armement de la France, montre clairement que le Maroc ne s’arme plus que dans l’Hexagone, avec un chiffre d’affaire de 81,6 millions euros au titre de 2019.
Le Royaume opte pour le Made in USA
En effet, ses chiffres avec l’Hexagone ont été en dents de scie ces dix dernières années, au gré des aléas politiques, marquant ainsi des périodes de pic, et d’autres de morosité.
Ainsi, le Royaume s’est tourné vers l’industrie américaine. Selon le rapport « Trends in international arms transfers, 2019», le Royaume figure, aux côtés de l’Algérie, parmi les pays africains ayant le plus importé de l’armement entre 2015 et 2019, avec une prévalence pour l’armement américain, (91%) de ses achats en 2015/19, devant la France (8,9%) et le Royaume-Uni (0,3%).
Dans les détails, pour l’armée, le Maroc a acquis des tanks de type « Abrams », en plus d’une assistance technique pour ceux-ci, plusieurs avions de chasse de type « -16 Fdes hélicoptères « Apache » pour 1,5 milliard de dollars, des tanks « M1A1 » [0.75 milliard de dollars], des lance-missiles «TOW» avec des roquettes pour 180 millions de dollars, ainsi que plusieurs hélicoptères « C -130 » et « CH-47D».
Source: observalgerie.com
Étant donné qu’en Libye, l’Égypte est profondément embourbée voilà que l’Éthiopie aussi vient de menacer le Caire :
Dans un communiqué rendu public vendredi, le chef d'état-major adjoint de l'Éthiopie, le général BirhanuJula, a menacé de faire la guerre à l'Égypte, affirmant que son pays "défendrait ses intérêts jusqu'au bout" sur la question du barrage de la Renaissance.
Jula a déclaré, dans une interview au journal AmharicAddisZimen, qu'Addis-Abeba ne négocierait pas sa souveraineté sur le projet, ce qui soulève un vif différend avec l'Égypte.
Il a ajouté que « l’Égypte ne sait pas que le peuple éthiopien est un peuple héroïque qui n'a pas peur de la mort pour son pays, et que les Égyptiens et le reste du monde savent très bien comment nous sommes capable de gérer une guerre quand cela nous arrive.»
Le général éthiopien a accusé l'Égypte « d’utiliser ses armes pour menacer d'autres pays de ne pas profiter des eaux transfrontalières», et il a déclaré : « Notre voie du progrès doit être la coopération d'une manière équitable ».
Il a poursuivi : « Toutes les clés de la victoire sont entre les mains des Éthiopiens. Les Égyptiens possèdent une grande variété d'armes qu'ils ont collectées pendant 30 et 40 ans, car ils ont peur d'essayer de toucher les eaux partagées. »
Le différend sur le barrage de la Renaissance a provoqué des frictions entre les deux pays africains, ce qui a incité les deux parties à se mettre mutuellement en garde.
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