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OTAN: guerre nucléaire contre la Russie?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
OTAN: guerre nucléaire contre la Russie ? (Photo d'illustration)

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a félicité l’engagement de l’Allemagne à la force de dissuasion nucléaire américaine en Europe.

« Je félicite la participation de l’Allemagne à la force de dissuasion nucléaire américaine en Europe », a-t-il lancé lors d’un entretien accordé au quotidien allemand Die Welt.


« Les manœuvres effectuées par les membres de cette coalition, les différents points de vue et la doctrine nucléaire de nos alliés nous permettront de maintenir notre influence sur les questions nucléaires. La participation des 29 membres de cette coalition militaire dans les dossiers nucléaires nous permet également d’avoir un accord multidimensionnel », a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l’OTAN a également souligné que l’OTAN cherchait à construire un monde sans arme nucléaire. Stoltenberg a prétendu que le but des armes nucléaires de l’OTAN n’est pas de provoquer quelconque conflit, mais d’instaurer la paix et d’empêcher toute agression.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. (Photo d’archives)

Les propos du secrétaire général de l'OTAN intervient alors que des sources d'information ont fait état de simulation par les États-Unis du lancement d’une bombe nucléaire thermique sur Moscou.

L’explosion d’une bombe nucléaire de 100 mégatonnes (équivalent TNT) au-dessus de Moscou pourrait entraîner le démantèlement de la partie nord-est de la région, ainsi que de la quasi-totalité de la région d’Iaroslavl.
Selon Sputnik, la simulation effectuée dans le simulateur NukeMap a été publiée par le magazine américain We Are The Mighty.

En effet, le parti social-démocrate (SPD) s’est opposé à la force de dissuasion nucléaire américaine sur le sol allemand et a plaidé pour son retrait. Le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a de son côté réagi à cette prise de position et a insisté sur le fait que l’Allemagne respecterait ses engagements vis-à-vis de l’OTAN et de ses accords qui consistent à accepter les processus de dissuasion nucléaire des États-Unis comme un préalable pour le retrait des armes nucléaires tactiques stationnées en Allemagne.
Steffen Seibert, porte-parole du gouvernement d’Angela Merkel, a de son côté assuré que les politiques allemandes étaient différentes des positions prises par le SPD. Selon lui, tant qu’il existe des pays qui disposent d’armes nucléaires, la nécessité de la dissuasion nucléaire demeure vive.
 
Rolf Mützenich, leader parlementaire des sociaux-démocrates (SPD) au Bundestag, avait déclaré au journal Tagesspiegel : « Il est temps que l’Allemagne exclue que les armes nucléaires américaines soient stationnées ici à l’avenir. »
« Les armes nucléaires sur le sol allemand ne renforcent pas notre sécurité, bien au contraire », a déclaré Mützenich.
Il a justifié son appel en faisant référence au changement de stratégie nucléaire américaine sous le président Donald Trump, affirmant que l’administration de Trump considérait les armes atomiques non seulement comme des moyens de dissuasion, mais comme des armes d’agression, rendant le risque d’escalade « incalculable ».
Les États-Unis disposeraient de près de 150 engins nucléaires stockés en Europe - à la base aérienne de Büchel dans l’ouest de l’Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Italie - pour le transport à bord d’avions de guerre, y compris des Tornado allemands vieillissants.
Pour remplacer les Tornado, la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, vient de recommander l’achat non seulement de 93 avions européens Eurofighter, mais aussi 45 avions F-18 américains, destinés eux notamment à pouvoir continuer à transporter les bombes nucléaires américaines. Les Eurofighter ne sont pas conçus pour pouvoir le faire.


 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV