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E-Press du 20 avril 2020

Des policiers patrouillent dans le centre d'Athènes le 9 avril 2020, alors que la police grecque a enregistré des centaines de violations supplémentaires.©AFP

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

Au sommaire :

1-Israël ou USA, qui a contaminé Charles de Gaulle? 

Il y a un terrible débat au sein des forces armées françaises au sujet de l’apparition de la Covid-19 à bord du porte-avions Charles de Gaulle. En Iran, où tous les agissements militaires de l’OTAN sont poursuivis pas à pas, il va sans dire que l’épidémie s’est déclarée à bord du porte-avions alors qu’il se trouvait non loin de la côte syrienne; mais la presse militaire en France tente de faire passer une tout autre version. Pourquoi? Car en Méditerranée orientale, le personnel du porte-avions n’a été en contact qu’avec avec les Américains et les Israéliens avec qui ils ont mené des exercices conjoints. Lisez cet article de Opex360, truffé de doutes de suspicions. Remarquez comment le texte cherche à effacer la piste américaine :

Sur les 2 010 tests réalisés auprès des marins du groupe aéronaval formé autour du porte-avions Charles de Gaulle, 1.081 se sont révélés positifs à la Covid-19, dont 545 cas symptomatiques. Et 24 militaires ont été admis à l’hôpital d’instruction des armées [HIA] Saint-Anne de Toulon, dont deux sont actuellement en réanimation sous-oxygène. Ces chiffres ont été donnés par l’amiral Christophe Prazuck, le chef d’état-major de la Marine nationale, au Journal du dimanche, ce 19 avril.

Le porte-avions a particulièrement été affecté par l’épidémie puisque 1.046 de ses marins [sur 1.760] ont été testés positifs. Cela représentante environ 60 % de l’équipage. L’apparition des premiers cas de Covid-19 à bord du navire ont conduit à écourter de quelques jours la mission Foch dans laquelle il était engagé, les conditions de vie à bord d’un navire militaire, où l’espace est exigu, ne pouvant que favoriser la propagation de l’épidémie, même en appliquant les gestes sanitaires, voire les mesures de distanciation sociale [quand il est possible de le faire]. Reste que la contamination du porte-avions reste, à ce jour, un mystère. L’hypothèse qui paraît la plus plausible concerne l’escale du groupe aéronaval à Brest [13-16 mars]. Depuis, l’état-major des armées [EMA] tente de justifier sa décision de l’avoir maintenue, comme l’a fait son chef [CEMA], le général François Lecointre, à l’antenne de TF1 et sur les ondes de France Inter... Lors d’une audition en vidéoconférence organisée le 17 avril par la commission de la Défense nationale, à l’Assemblée, Mme Parly a indiqué que « plusieurs hypothèses » sur l’origine de la contamination étaient à « l’étude », la présence du virus à bord du navire avant son escale brestoise n’étant pas écartée.

Sur ce point, cela paraît peu probable. Avant de franchir le détroit de Gibraltar, le Charles de Gaulle a eu une interaction avec le porte-avions américain USS Dwight Eisenhower [3 mars]. Or, depuis, il n’a pas fait état de cas de Covid-19 à son bord.

Source : PressTV et Opex 360

2-Covid-19 : la Grèce, l’invulnérable ?

Alors que plus de deux tiers de l’humanité vivent au quotidien l’enfer qu’a provoqué la Covid-19, la Grèce fait partie de ce nombre restreint de pays les moins touchés par l’épidémie. Comment se fait-il ?

Les décideurs du pays se sont montrés vraiment indignes de leurs aïeuls détenteurs de la Pierre philosophale en troquant la posture géostratégique priviligée du pays contre une doctrine d’inspiration sioniste vendue à prix d’or par l’école de Chicago dans les années 1950, c’est-à-dire le libéralisme et paradoxalement, c’est ce même libéralisme qui a réduit la République hellénique à la mendicité :

« Quand tout sera terminé, peut-être qu’on ne s’en souviendra pas seulement comme d’un mauvais moment, mais plutôt comme du jour où on s’est dit : “Regarde comme on peut être bons.” Et alors, peut-être que tous auront à apprendre sur nous, de nous, les Grecs. »

C’est avec ces mots que se termine le clip vidéo diffusé le 8 avril par la Protection civile grecque, en première ligne dans la lutte contre la Covid-19. Un hommage aux travailleurs et travailleuses du pays, conclu par une pointe d’orgueil et de fierté. Connue pour avoir été la première victime du néolibéralisme en Europe, la Grèce a-t-elle vraiment échappé à la Covid-19 pour sa bonne gestion de la crise ?

La réponse est peut-être plus relative que ce que laisse croire ce clip de propagande...

Le Parlement grec a ratifié l’ « Accord de coopération pour la défense réciproque », qui concède aux États-Unis l’usage de toutes les bases militaires grecques. Elles serviront aux forces armées US non seulement pour stocker des armements, s’approvisionner et s’entraîner, mais aussi pour des opérations de « réponse à l’urgence », c’est-à-dire pour des missions d’attaque.

Particulièrement importante la base de Larissa, où l’US Air Force a déjà stocké des drones MQ-9 Reaper et celle de Stefanovikio, où l’US Army a déjà déployé des hélicoptères Apache et Black Hawk.

L’Accord a été défini par le ministre grec de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, comme « avantageux pour nos intérêts nationaux, parce qu’il accroît l’importance de la Grèce dans la planification US ». Importance que la Grèce a depuis longtemps : il suffit de se rappeler du sanglant coup d’État des colonels, organisé en 1967 dans le cadre de l’opération Stay-Behind dirigée par la CIA, auquel succéda en Italie la période des massacres commencée avec celle de Piazza Fontana en 1969.

  Lors de cette même année s’installa en Grèce, à Souda Bay dans l’île de Crète, un Détachement naval US provenant de la base de Sigonella en Sicile, sous les ordres du Commandement US de Naples. Aujourd’hui Souda Bay est une des plus importantes bases aéronavales USA/OTAN en Méditerranée, employée dans les guerres au Moyen-Orient et Afrique du Nord. À Souda Bay le Pentagone investira 6 nouveaux millions d’euros, qui s’ajouteront aux 12 qu’il investira à Larissa, annonce Panagiotopoulos, en le présentant comme une grande affaire pour la Grèce.

Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis précise cependant qu’Athènes a déjà signé avec le Pentagone un accord pour la potentialisation de sa flotte de F-16, qui coûtera à la Grèce 1,5 milliard de dollars, et qu’elle est intéressée aussi par l’achat aux USA de drones et chasseurs F-35.

La Grèce se distingue en outre pour être dans l’OTAN, après la Bulgarie, l’allié européen qui consacre depuis longtemps à la dépense militaire le plus haut pourcentage du PIB (2,3 %).

L’Accord garantit aussi aux États-Unis « l’usage illimité du port d’Alexandroúpoli ». Celui-ci est situé sur la mer Égée au bord du détroit des Dardanelles qui, reliant en territoire turc la Méditerranée et la mer Noire, constitue une fondamentale voie de transit maritime surtout pour la Russie. De plus, la Thrace orientale limitrophe (la petite partie européenne de la Turquie) est le point où arrive de Russie, à travers la mer Noire, le gazoduc TurkStream.

L’« investissement stratégique », que Washington est déjà en train d’effectuer dans les infrastructures portuaires, vise à faire d’Alexandroúpoli une des plus importantes bases militaires des USA dans la région, en mesure de bloquer l’accès des navires russes à la Méditerranée et, en même temps, de contrecarrer la Chine qui souhaite faire du Pirée une importante escale de la Nouvelle Route de la Soie.

Source : PressTV

2-Une start-up iranienne ne va plus se servir d’un fournisseur canadien dans l’industrie des télécommunications

Une start-up iranienne, start-up iranienne sur le savoir a remplacé le fournisseur canadien de l’industrie des télécommunications du pays en produisant un « simulateur de canal ».

Un appareil appelé simulateur de canal est une pièce que l’industrie des télécommunications achetait généralement à une entreprise canadienne.

Avec le rachat de l’entreprise par une entreprise américaine et l’imposition de sanctions et d’une interdiction de vente, une entreprise iranienne basée sur la connaissance s’est engagée à fabriquer l’appareil.

Soroush Akhlaqi Esfahani, PDG d’Amvaj System Company, a déclaré que cette partie est utilisée dans le système de télécommunications du pays pour tester les performances du modem.

Cette pièce n’était pas produite auparavant au pays et la demande intérieure était souvent satisfaite en achetant auprès d’une entreprise canadienne.

L’entreprise canadienne a été achetée par une entreprise américaine et elle n’était plus disposée à vendre l’appareil à l’Iran avec d’autres produits.

Le militant de la technologie a déclaré qu’en soulevant la question dans l’unité de R&D et avec l’aide des ressources scientifiques et académiques du pays, la fabrication de l’appareil a été mise à l’ordre du jour.

Source : IRNA

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV