Le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que le rapport de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) sur l'utilisation de substances toxiques dans la région d'al-Latamneh en 2017 était basé sur des informations fausses et montées de toute pièce.
Le communiqué ajoute : « Ce rapport vise à déformer les faits et à accuser le gouvernement syrien. Le rapport utilise de fausses sources affiliées à l'organisation terroriste Front al-Nosra et au groupe terroriste Casques blancs en vue d’assurer les intérêts des États-Unis, de la Turquie et de certains pays occidentaux.
La Syrie condamne fermement le rapport de cette organisation et déclare qu'elle n'a jamais utilisé de gaz toxique dans cette région ni dans aucune autre région du pays. Ce rapport est un autre scandale pour l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques », indique ce communiqué.
Il convient de noter que les instances internationales sous la pression des États-Unis et des pays occidentaux ont toujours cherché à accuser le gouvernement syrien à cet égard, citant de fausses preuves.
Le secrétaire d’État américain en se référant au rapport de l’Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a accusé le gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques contre les Syriens.
Mike Pompeo, secrétaire d’État américain, a prétendu le mercredi 8 avril que le récent rapport de l’OIAC est un exemple de preuves établissant que le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques contre ses citoyens.
« D’après l’évaluation faite par Washington, le gouvernement syrien utilise son ancien programme d’armes chimiques notamment le sarin et le chlore pour développer de nouvelles armes chimiques », a prétendu Pompeo dans un communiqué.
Dans son premier rapport, une nouvelle équipe de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a prétendu sans son premier rapport que « deux avions et un hélicoptère de l'armée syrienne ont lâché des bombes contenant du sarin et du chlore sur une localité du Nord syrien en 2017, “affectant” une centaine de personnes ».
Et ce, alors que le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad et le gouvernement russe ont à plusieurs reprises démenti l'utilisation d'armes chimiques, accusant les insurgés de lancer des attaques visant à mettre dans l’embarras les forces syriennes.