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Armée/Hachd opèrent au sol et dans le ciel d'al-Anbar...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces irakiennes ont lancé une opération dans la province d'al-Anbar pour sécuriser les déserts de l'ouest du pays. (Photo d'archives)

Les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) et les troupes de l’armée irakienne ont lancé une opération militaire antiterroriste à grande échelle dans la province d’al-Anbar.

Selon un communiqué du service de presse des Hachd-al-Chaabi, l'opération, baptisée « Héros de la deuxième victoire », a commencé jeudi matin.

Il a indiqué que l'opération visait à sécuriser les frontières occidentales de l'Irak et les zones désertiques du sud-ouest de la province d'al-Anbar.

Par ailleurs, le service de presse bureau des médias du Commandement des opérations conjointes irakien a également déclaré que l'opération de grande envergure couvrirait les zones sud de l'autoroute reliant la capitale, Bagdad, au passage frontalier de Turaibil, le seul passage entre l'Irak et la Jordanie.

L’opération vise également à nettoyer les zones d'al-Salijiyah, l'île d'al-Karma, Wadi Samil et Wadi al-Kaddaf situées dans l'ouest et le sud-ouest d'al-Anbar, ajoute le communiqué.

Le commandement conjoint des Hachd et de l'armée à al-Anbar a également déclaré dans un autre communiqué qu'au cours de la première phase de l'opération, les forces terrestres des Hachd étaient couvertes par des hélicoptères de l'armée.

Selon Qassem Mosleh, un haut commandant des Hachd, l’opération anti-terroriste a été menée par les unités des Hachd et de différentes unités de l’armée et du renseignement irakien, ce qui montre la coopération étroite entre différentes forces militaires du pays.

L’opération militaire intervient alors que, sur le plan politique, l’Irak connaît d’importantes évolutions. Le président irakien vient de charger officiellement Mustafa al-Kazemi de former le prochain cabinet du gouvernement irakien.

Le chef du renseignement irakien Mustafa al-Kazemi a été chargé par le président Barham Saleh, ce jeudi, de former un gouvernement après que l’ex-gouverneur de Najaf, Adnane Zorfi, ne réussissant pas obtenir un consensus politique, a jeté l’éponge.

Lors de la cérémonie de la nomination de Kazemi comme le nouveau Premier ministre, la plupart des dirigeants politiques irakiens, dont Ammar al-Hakim, président du Mouvement national de la Sagesse, Mohammed al-Halbousi, président du Parlement, Qaïs Khazali, secrétaire général du Asaïb Ahl al-Haq, Haïder al-Abadi, chef de la coalition Nasr et Hadi al-Ameri, chef de l'alliance Fath, étaient présents, ce que l'on pourrait considérer comme une preuve de consensus sur la nomination de Kazemi.

Dans l'état actuel des choses, le Premier ministre désigné Mustafa al-Kazemi ne devrait avoir aucun obstacle majeur à avoir le vote de confiance des députés, s'il présente une liste adéquate de ministres et un programme raisonnablement acceptable mettant l'accent sur une prise fonction dans les plus brefs délais.

Ce qui a été mentionné dans un message en arabe, en persan et en anglais sur son compte twitter publié après sa nomination : « Je m'engage devant mon honorable peuple à œuvrer pour former un gouvernement qui place les aspirations et les demandes des Irakiens au sommet de ses priorités, protège la souveraineté du pays, préserve les droits, travaille à résoudre les crises et fait avancer l'économie. »

Sur le plan constitutionnel, Mustafa al-Kazemi a désormais 30 jours pour présenter un cabinet au Parlement – dont les modalités de réunion sous couvre-feu sont encore à déterminer.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV