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La Covid-19 au secours des USA-GB

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base américaine à Aïn al-Asad dans l'Ouest irakien a été le 8 janvier prise pour cible d'une attaque aux missiles. (Photo à titre d'illustration de l'agence Anadolu)

Le ministère britannique de la Défense a fait état du retrait de quelques 400 forces britanniques d'Irak.

« En raison de l'évolution de la situation en ce qui concerne la maladie de la Covid-19, et sur la base des conseils actuels du gouvernement, nous avons dû suspendre les opérations de formation sur le terrain », a annoncé le ministère de la Défense ce jeudi dans un communiqué.

Il a indiqué que Londres reprendrait la formation militaire dès que les conditions le permettraient.

Les militaires britanniques en Irak. (Photo d'illustration)

Tous les candidats, les recrues et leurs familles sont informés. Nous reconnaissons combien cela sera difficile et inquiétant pour toutes les parties concernées. Toute recrue en formation qui est concernée conservera sa place en formation. Ceux qui doivent commencer la formation recevront une nouvelle date de début dès que possible et tous les autres candidats seront tenus informés de l'évolution de la situation.

Lire aussi: L'acte de décès de l'accord sécuritaire avec les USA, signé

Une partie des troupes britanniques sont stationnées sur la base de Tajji, au nord de Bagdad, en Irak. La base a été frappée par plusieurs attaques aux roquettes le mercredi 11 mars et le samedi 14 mars. Au cours de la première attaque, au moins 10 missiles Katioucha et au cours de la deuxième attaque, plus de vingt missiles Katioucha ont été tirés sur la base. Un soldat britannique et deux américains ont été tués lors des attaques.

Mercredi 18 mars, le contingent US s'est précipitamment retiré de Qaem, base stratégique des Hachd sur les frontières avec la Syrie et des médias irakiens ont publié ce jeudi des photos mettant en scène la restitution aux forces armées irakiennes d'une base d'où l'Amérique espionnait les Hachd (Unités de mobilisation populaire d'Irak) pour pouvoir mieux les frapper. Ailleurs la situation des troupes US ne va guère mieux.

Les Etats-Unis ont retiré leurs troupes stationnées dans la base militaire Qaem, à la frontière avec la Syrie, a assuré le Commandement des opérations conjointes de l’Irak.

Il a déclaré que les troupes américaines ont rendu jeudi matin la base Phosphate dans la région d'al-Qaem, dans la province d'Al-Anbar.

Les militaires irakiens dans la base Phosphate, au nord de l'Irak à la frontière syrienne. ©Alsumaria

Le Commandement des opérations conjointes de l’Irak a ajouté qu’après le retrait des forces de la coalition de la base d’al-Qaem, les autres troupes de la coalition américaine devaient se retirer de leurs bases en Irak selon un calendrier.

Selon le site d’information Bagdad al-Yaum, les forces américaines, françaises et néerlandaises étaient stationnées dans la base Phosphate, évacuée ce jeudi matin.

Des responsables de la coalition dirigée par les USA avaient précédemment fait part de leur volonté de retirer leurs forces  de trois bases sur les 12 dans lesquelles elles sont déployées et d’opérer un redéploiement de plusieurs centaines militaires.

Soulignant l'achèvement de la mission de la coalition internationale en Irak, le général de brigade Tahsin al-Khafaji, porte-parole du Commandement des opérations conjointes a déclaré que les forces irakiennes étaient capables de mener à bien la mission de maintien de la sécurité et de la paix dans le pays.

« Le retrait de ces forces d'al-Qaem est le début de la route », a déclaré al-Khafaji dans un communiqué. La prochaine étape est le retrait de ces forces de la base d'al-Qayyarah puis de la base de K-1 à Kirkouk selon un calendrier ».

Le peuple et les groupes politiques irakiens ont montré leur détermination à expulser les troupes américaines d'Irak depuis l’assassinat par les États-Unis du commandant en chef adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Muhandes et le général Soleimani dans une frappe aérienne américaine près de l'aéroport de Bagdad.

Au cours des six derniers mois, des bases américaines en Irak ont été ciblées plus de 24 fois, attaques qui n’ont pas été revendiquées par aucun groupe.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV