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Un F-16 turc aurait été visé dans le ciel du sud de la Turquie (sources militaires)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F-16 de l'armée de l'air turque visé par la DCA syrienne, dans le ciel du sud de la Turquie, selon des sources militaires.(Photo: Twitter)

Mercredi 4 mars au soir, quelque chose a brisé dans le camp US/OTAN en Syrie: la foi en la victoire. Alors que la délégation américaine conduite par l'émissaire de Trump, James Jeffry débarquait à Idlib depuis Hatay pour ne promettre à la veille du sommet Poutine-Erdogan que de "fournir du logistique nécessaire" à la poursuite des combats, façon de faire couler encore du sang syrien et turc sur l'autel des intérêts US/OTAN, un spectacle inouïe se préparait dans le ciel syrien : presque simultanément à une frappe au missile israéliens lancée depuis le ciel libanais contre Homs, un F-16 turc venait à être pris pour cible, non pas dans le ciel syrien mais au-dessus du territoire turc! 

Selon le site militaire russe Avia.pro, c'est un cocktail composé de batteries de missiles "Buk" et "Pantsir" qui aurait réussi ce double exploit, qui à en juger la réaction israélien, a du laisser pantois l'axe Tel-Aviv-Ankara. Avia.pro a publié ce jeudi matin une vidéo mettant en scène le tir d'un missile téléguidé antiavion syrien qui aurait touché un F-16 turc alors que l'appareil s'apprêtait à franchir les frontières aériennes du nord syrien. Selon le site russe qui dit attendre des confirmation, l'appareil turc aurait été repoussé puis contraint de se poser en urgence sur un aérodrome turc. 

Mardi, un missile air-air tiré depuis le ciel de la Turquie a provoqué le crash d'un L-39 Albatros syrien au dessus de Saraqib, localité stratégique nouvellement reconquise par les forces syriennes, alors que l'appareil se trouvait en pleine mission contre les terroristes. L'incident qui s'est soldé par la mort du pilote lynché par les mercenaires d'Ankara, semble avoir décidé la DCA syrienne à viser plus loin, dans le ciel turc. 

Avia. pro poursuit : « La Syrie est équipée de puissants systèmes de défense aérienne qui ont brillé par leur performance non seulement en abattant 12 drones turcs en l'espace de trois jours mais encore en visant juste et de façon précise des des avions de combat turcs qui ne peuvent plus sillonner facilement le ciel syrien ni même désormais le ciel du sud de la Turquie et qui échouent de plus en plus dans leurs frappes contre le territoire syrien ». 

Il s'agit en effet d'un premier cas où un avion de guerre turc est pris pour cible dans le ciel turc, ce qui n'augure rien de bon pour une Turquie qui selon certaines informations, serait déjà à court de munition et aurait demandé aux Américains et à l'OTAN de lui fournir des "missiles à portée moyenne supplémentaires". Ces trois derniers jours, la DCA syrienne a abattu 12 drones de combat turcs dans le ciel d'Idlib et d'Alep, déclarée "zone militaire fermée". Cette incapacité à préserver les drones a d'ailleurs accéléré les pertes dans les rangs de l'armée turque et de ses mercenaires, suite à quoi l'armée syrienne et le Hezbollah ont très rapidement repris le contrôle de Saraqib. Certaines sources affirment que la DCA de la Résistance y a joué également un grand rôle.

Mercredi, et pour la deuxième fois depuis le 23 janvier, un raid au missile israélien contre le territoire syrien a tourné court. Le raid a visé la base aérienne d'al-Quseir à Homs, base réputée d'abriter les principales positions de la Résistance. Le raid balistique lancé depuis le ciel libanais a été stoppé au bout du quatrième missile de croisière israéliens tiré, la partie israélienne ayant compris que quelque chose de nouveau s'était produit puisque tous les missiles ont été intercepté. Elle a été peut-être prise de panique à l'idée d'avoir à faire face aussi aux S-300 russes ou aux Bavar 373 iraniens, les deux systèmes située à 75 kilomètres d'Israël. 

La veille une délégation chinoise a atterrit à Damas dans la foulée des discussions entamée au mois de janvier sur l'achat des HQ-9 chinois. Selon SANA, la Syrie et la Chine ont signé mercredi 4 mars un accord de coopération économique et technique en vertu de quoi Pékin débloquera un crédit de 100 millions de yuans (14 millions de dollars) au gouvernement syrien pour répondre à un ensemble de besoins humanitaires qui seront convenus entre les deux parties.

Lors d’une conférence de presse, le ministre syrien de la Communication Imad Sabouni a déclaré que « cette contribution s'inscrit dans le cadre d'une série de subventions accordées par le gouvernement chinois. C'est la cinquième aide de ce genre en un an. Elle a atteint 400 millions de yuans (environ 60 millions de dollars) ». Pour sa part, l'ambassadeur de Chine à Damas Feng Biao a qualifié de très profondes les relations sino-syriennes. La Chine a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude de la présence des terroristes d'origine chinois à Idlib. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV