Une puissance de feu balistique inouïe, un "site sensible touché"(DEBKA)

Cette fois-ci, seuls 80 missiles ont suffi pour ramener Israël sur terre : invoquant précipitamment leur relais égyptien, et quémandant une trêve au bout de moins de 48 heures d'escalade, le régime sioniste devrait se sentir plutôt soulagé d'une trêve qui entre en vigueur ce lundi à Gaza. Une trêve somme toute trop trop fragile: dans la nuit de dimanche à lundi, le régime sioniste a cru un moment que ce qu'il a fait au corps du martyr Mohammad al Naem à Khan Younès, lui est permis de refaire aux combattants de la Résistance.  Il a démentiellement pris pour cible de ses missiles le sud de Damas dans l'espoir d'éliminer le commandant en chef du Jihad islamique de la Palestine, Ziyad Nakhala.

Centre de commande et de contrôle de la Résistance:

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Le coup a été un fiasco plus que total aussi bien sur le plan militaire que sur le plan du renseignement: sur le plan militaire, la DCA syrienne visiblement rénovée a réussi à intercepter la quasi-totalité des missiles de croisière sionistes tirés depuis le Golan occupé. Le site militaire russe Avia.pro souligne même que les missiles de croisière sionistes ont été interceptés puis abattus à une haute altitude, ce qui veut dire qu'un nouvel élément a intégré la DCA syrienne, spécifiquement à l'intention d'Israël, soit les redoutables ZRPK Shell-S. La DCA syrienne a donc agi comme la composante d'un tout, ce que des analystes qualifient de centre de commandement intégré de la Résistance. 

Mais il y a là aussi ce que la Russie de Poutine avait promis à Israël :" les frappes israéliennes ne seront plus tolérées contre la Syrie et recevront la riposte adéquate". Les chroniqueurs militaires israéliens le prévoient d'ors et déjà, la fin de la ridicule stratégie dite "Bataille entre les guerres". 

Au fait, on est parfaitement dans le cadre de ce que la Russie avait promis, 

Quant au côté palestinien du fiasco, il est encore plus criant : dans un communiqué publié lundi soir, les brigades de Qods, branche militaire du Jihad islamique de la Palestine ont affirmé que son "feu balistique" continuera à s'abattre sur les colonies et à s'étendre si Israël ne met pas fin à son agression. Au fait, si la journée de lundi a été marquée par l'apparition des chasseurs sionistes dans le ciel de Gaza, la "puissance de frappe balistique" de la Résistance palestinienne a très tôt dissuadé l'Armée de l'air israélienne à s'aventurer encore dans l'espace aérien de Gaza. Lundi après-midi, ce furent donc l'artillerie et les drones sionistes qui ont été activés, vu que la précision des missiles des brigades de Qods avait provoqué la terreur dans les colonies, mais aussi au sein de l'état-major de l'armée sioniste : la chaîne 12 de la TV israélienne confirme que l'un des missiles de la Résistance s'est abattu non loin d'un "site trop sensible" qui aurait pu provoquer la mort des "milliers de colons". Au fait, des missiles du Jihad islamique se sont avérés d'une redoutable efficacité.

Khaïbar M-302: un missile à moyenne portée qui a fait de Tel-Aviv une ville fantôme

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 DEBKAfile, site proche des milieux de renseignements de l'armée israélienne en dit : " Les missiles ont visé Kissufim, Sderot mais surtout Ashkelon, avec son port et sa zone industrielle, soit la plus grande ville israélienne qui a été carrément placée sous le feu de roquettes. Les écoles, les magazines et les usines étaient tous fermés, ajoute le site qui parle d'une usine d'alimentation touchée, façon déguisée pour évoquer " le site sensible" précité qui serait une base militaire avec des stocks d'armes.

 Pour l'heure, le régime israélien et son PM qui s'apprête à affronter une échéance électorale dont les meetings ont été annulés lundi soir par crainte des missiles de la Résistance, n'a d'autre choix que d'en rester là mais le "mal" est déjà fait: aucun des colons ayant vécu l'enfer ces dernières heures ne devraient oublier l'épisode de lundi, le jour du scrutin. Un épisode qui risque à tout moment de se reproduire : Aux dernières nouvelles, le régime israélien, totalement désarmé, a décidé de bloquer les points de passage de Gaza. Mais est-ce suffisant? Une récente lettre signée par 540 anciens pilotes sionistes et envoyée cette semaine au président de l'entité israélienne, lui a exigé d'empêcher le corrompu Netanyahu d'être reconduit dans son poste.

Le prétexte aura évidemment été sa corruption, mais la réalité est ailleurs : les missiles de Gaza pourraient prendre de court les chasseurs sionistes, si une guerre venait à éclater...