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Les avions US/OTAN, heurtés au mur d'acier de la DCA syro-russe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Drone abattu par l'armée syrienne, le 21 février 2020, al-Nerab en banlieue d’Idlib. ©SANA

Le Quartier général OTAN/USA a subi sa première défaite monumentale le jeudi 20 février quand il a envoyé ses hordes à l'assaut de Nerab, localité stratégique de l'est d'Idlib. Fort de l'appui "balistique", en "drone" et en "renseignement" otanien depuis l'est de la Méditerranée, les officiers turcs ont tenté par HTC et FLN interposés de reprendre la ville en question pour couper l'autoroute stratégique Alep-Damas que l'armée syrienne et la Résistance, secondée par l'aviation russe a repris entièrement faisant ainsi un pied de nez aux USA et Israël qui font tout pour empêcher la reprise de l'économie syrienne. 

L'offensive des "puissantes armées" de l'OTAN n'a pas tardé à faire flop, les lignes ennemies s'étant effondrées sur les bombes syro-russes tout comme sous les tirs d'artillerie et des balles des forces terrestres. Au fait, les trahisons continuées d'Erdogan à l'encontre des "soldats de l'Empire néo-ottoman" qui peine à naître, y a été également pour quelque chose, les terroristes n'ayant pas apprécié que le Sultan les vende à qui offre le plus. Un bilan de cent morts côté OTAN/US est à signaler à en juger les images publiées sur Twitter.

Pour de nombreux analystes, à part les coups à MANPAD que la Turquie, trop remontée par les États-Unis et l'OTAN, effectue de temps à autre, lesquels ont réussi à deux reprises quand deux hélicoptères syriens ont été abattus, l'OTAN a presque perdu la bataille d'Idlib, les avions de combat français, britanniques, turcs, israéliens... n'ayant toujours pas osé s'exposer aux batteries de la DCA syro-russe dans le ciel d'Idlib. 

Le site militaire russe Avia.pro rapporte ce vendredi qu'un F-16 turc a été chassé de l’espace aérien syrien par les avions de combat russes qui ne plaisantent absolument pas ces temps-ci, ni avec les avions otaniens ni avec ceux d'Israël. L'avion de chasse turc visait la base russe de Hmeimim et ce n’est pas une première, indique le site puisque "les chasseurs turcs violent fréquemment l’espace aérien de la Syrie et menacent de frapper les militaires syriens et russes".

Selon Avia.pro qui cite des experts, l'armée syrienne n'en est pas encore à vouloir tous les ponts avec Ankara, puisque juste avant que Washington soudoie et et pousse Ankara à se lancer dans l'aventure, les chefs de sécurité des deux pays s'étaient entretenus d'une solution à Idlib. Ceci étant, si « c'est l’exacerbation des tensions en Syrie que cherche Ankara, Damas changera de cap et alors le seul système de défense aérienne Pantsir-S suffira à lui seul à repousser toute attaque à grande échelle de l'armée de l'air turque. D’ailleurs, Damas dispose des atouts tels que le S-200 et le S-300, capables, eux aussi de frapper des cibles aériennes à des centaines de kilomètres », a fait noter l'expert cité par Avia.pro. Une petite démonstration de force en a été faite à Nerab quand l'armée syrienne a activé ses Tochka. 

Dans la soirée du vendredi 21 février, les forces syriennes ont d'ailleurs et prestement abattu deux drones ayant pour mission de frapper les positions de l’armée syrienne situées sur l’axe d’al-Nerab où la contre-attaque de l’armée syrienne a fait des dizaines de morts.
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D'ailleurs ces frappes régulières contre Hmeimim semblent de plus en plus impliquer les amis otaniens d'Ankara d'abord par leur fréquence puis par leur complexité. La DCA syro-russe a puissamment repoussé, mercredi 19 février, une attaque aux "objets volants hostiles" contre la ville de Jableh, au bord de la Méditerranée, attaque, qui pourrait ne pas avoir été étrangère avec le porte-avions Charles de Gaule qui ne cesse depuis 15 jours de rôder près des côtes syriennes, allant d'exercices aériens avec Israël aux exercices navals avec l'Égypte. 

À présent, la banlieue et le centre d’Idlib sont le théâtre d'affrontements opposant les forces syriennes, en constante progression, aux supplétifs soutenus par l’armée turque qui a perdu vendredi deux des siens sans être capable de les venger. Certes, le bilan des pertes syriennes hallucinant que rapportent les autorités d'Ankara ne faisant rien, l'opinion commence à reprocher à Erdogan cette énième aventure. Aussi, quand Hulusi Akar, ministre turc de la Défense, indique suite à une conversation téléphonique avec son homologue US que l’armée turque a pour objectif de confronter directement l’armée syrienne dans le nord-ouest de la Syrie, les Turcs, eux, se demandent pourquoi, et ce alors que Anakara multipliait les signes d'une reprise avec Damas juste avant le 20 janvier. 

Parallèlement aux opérations à Idlib, la Syrie et la Résistance et la Russie intensifient l'action sur le M4 reliant Idlib à Lattaquié. Il s'agit d'une nouvelle phase destinée à sécuriser totalement les côtes. Les unités de reconnaissance de l'armée syrienne ont commencé à intensifier leurs opérations le long des lignes de contact dans la campagne nord-est de Lattaquié qui s'étendent de la frontière turque au nord à la frontière nord-ouest de la région de la plaine d'al-Ghaab, en passant par les zones surplombant les collines stratégiques de Kabani qui sont adjacentes à la ville de Jisr al-Choghour, le bastion du Hizb al-Turkistani, a précisé Al-Masdar News ce samedi 22 février. C'est dire qu'après M5, ce sera le M4 à être sécurisé. 

Aux dernières heures du vendredi, Erdogan s'est entretenu avec Poutine de ce que les médias mainstream qualifient d''ultimatum" turc à la Russie. Le Sultan aurait dit, selon Ria Novosti, à Poutine que "le règlement à Idlib devrait être basé sur la pleine mise en œuvre de l'accord de Sotchi". L'ultimatum prête presque à sourire quand on sait que la Turquie a déjà retiré ses forces de ses postes d'observation et que le face-à-face Turquie/Syrie n'a commencé qu'en raison de la violation de Sotchi par Ankara. Pour le reste, la stratégie de chair à canon qu'Erdogan applique aux soldats turcs pour offrir un champ d'action et d'essai de nouveaux armements de ses amis otaniens, commence à lui coûter cher. 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV