Malgré l’interdiction par la police, plusieurs milliers de personnes, dont certains portant des gilets jaunes, ont défilé ce samedi 15 février à Toulouse, Rennes et d’autres grandes villes françaises. Des échauffourées avec les forces de l’ordre ont eu lieu.
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À Rennes, les forces de l’ordre ont utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau pour disperser les Gilets jaunes qui se sont rassemblés au centre-ville, plus précisément sur la place de la République pour l’Acte 66 du mouvement lancé en novembre 2018 pour protester contre les politiques économiques du gouvernement Macron.
Tentative d’interpellation. Un blessé à la tête par coup de matraque #acte66 #Rennes #Giletsjaunes. pic.twitter.com/GzSsgKBQYY
— Press TV Français (@PresstvFr) February 15, 2020
Des heurts ont également éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants près de l’Hôtel Pasteur. Les forces de police y ont eu aussi recours au gaz lacrymogène pour réprimer les manifestants.
La semaine précédente, pour l’Acte 65 du samedi 8 février, de nombreux manifestants s’étaient rassemblés aux abords du Conseil d’État à Paris, pour défiler ensuite vers les Champs-Élysées, en dépit d’un arrêté d’interdiction de la préfecture de police de la capitale.
Les Gilets jaunes parisiens entendaient, le samedi 8 février, manifester dans les quartiers où se trouvent de grandes institutions nationales, devant l’Assemblée nationale, le Sénat ou l’Élysée. Mais les forces de l’ordre les en ont empêchés en multipliant les contrôles.
Les forces de l’ordre ont fait usage de spray au poivre et de coups de matraque pour refouler les manifestants. Un manifestant est aspergé de gaz lacrymogène à bout portant, selon des témoins oculaires ; la tension monte alors que les forces de l’ordre empêchent toute dispersion des manifestants.
Ces dernières semaines, les Gilets jaunes avaient accepté de manifester sur des parcours autorisés par la préfecture. Mais depuis le 1er février, ils ne semblent plus l’entendre de cette oreille. Estimant que les manifestations autorisées n’ont pas suffisamment d’impact, ils ont décidé de manifester là où se trouvent les tenants du pouvoir, malgré les risques d’amendes et de gardes à vue.