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Ancien membre de l'US Navy: l'incapacité de nos forces face au CGRI est avérée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un commando marin iranien lors d'un exercice militaire. ©Fars News

Les États-Unis ne peuvent pas, selon un ancien membre de l’US Navy, agir contre l’Iran. Le départ de l’USS Abraham Lincoln de la région, les efforts américains de déléguer Londres et d’en faire le commandant de la coalition de guerre contre l’Iran. Tout ceci prouve bien que l’US Navy n’a plus les moyens de ses ambitions. Force est de constater que les événements de l’été 2019 dans le golfe Persique ont été particulièrement instructifs pour Washington qui cherche à présent à poursuivre sa politique aux frais de ses alliés. L’ancien membre de l’US Navy est d’avis que l’incapacité de la marine américaine face aux combattants du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) est déjà prouvée.

« En tant que diplomate de l’ONU, j’ai passé plusieurs années en Irak. Les compagnies pétrolières profitent le plus des guerres au Moyen-Orient, car l’administration américaine se réfère tout le temps à elles pour reconstruire ses infrastructures et renforcer leurs bases », a déclaré l’Américain Gordon Duff, analyste des sécuritaires et militaires lors de la conférence internationale « American Decline » organisée par l’Union of Independent Islamic Student Associations.

« Le rôle des États de la région dans les évolutions en cours ne doit pas être ignoré, surtout que beaucoup de ces évolutions font écho aux politiques des États-Unis déclenchées sous George W. Bush. Le coût de la présence américaine dans la région a été très élevé, mais les bénéfices de ces guerres ont également été très élevés pour ces entreprises américaines », a ajouté Gordon Duff.

 « Les États-Unis ne peuvent pas agir contre l’Iran, la marine américaine s’est révélée incapable face aux forces armées iraniennes. Il faut prendre en considération les questions du chiisme, du sunnisme, des Kurdes qui ont toujours eu des politiques spécifiques et des Mojahedin-e Khalq (MKO), appelé communément Monafeqin qui ont conduite au chaos dans la région. Les États-Unis doivent sortir de la région et mettre fin à leurs politiques de renforcement des forces terroristes telles que Daech », a-t-il précisé.

Trump veut détourner l’attention vers l’extérieur des États-Unis en l’a tirant sur l’Iran et le deal du siècle

Un autre orateur, Marwah Othman, professeur à l’Université internationale du Liban, a pour sa part déclaré : « Netanyahu et le gendre de Trump, le pro-israélien Kushner, ont joué un rôle majeur dans tout ce qui s’est passé ces derniers mois au Moyen-Orient. Le Deal du siècle n’a pas pris en considération l’opinion des Palestiniens. Il ne fait qu’empirer les ressentiments anti-US et attiser les conflits contre les forces US. Même Israël n’en profitera pas. 

Israël est confronté à des problèmes internes et Netanyahu essaie également en évoquant de telles questions de détourner l’opinion publique interne des accusations qui pèsent sur lui. Qods appartient aux musulmans, et Trump essaie de détourner l’opinion vers l’extérieur des frontières américaines en créant des tensions avec l’Iran et via le plan controversé Deal du siècle. Mais sait-il qu’en mettant en avant ce genre de projet il met en danger la vie des GI's dans le golfe Persique ? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV