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Libye: Haftar refuse de signer l’accord de cessez-le-feu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo publiée le 13 janvier 2020 par le ministère russe des Affaires étrangères montre le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou (G), serrant la main de Khalifa Haftar à Moscou. ©AFP

Khalifa Haftar a quitté Moscou sans signer la trêve paraphée par son rival, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.

Le commandant en chef des forces de l’est de Libye, Khalifa Haftar, a quitté la Russie, mardi 14 janvier, sans parapher le projet d’accord de cessez-le-feu alors que le dirigeant du gouvernement d’entente nationale, Fayez al-Sarraj, a signé le compromis pour une trêve lundi soir, à Moscou, après 7 heures de discussions, a-t-on appris du ministère russe des Affaires étrangères.

Cet accord est inconditionnel et illimité, ce qui signifierait qu’en cas de signature le maréchal Haftar devrait renoncer à la conquête de la capitale libyenne, qu’il a lancée en avril dernier par une offensive militaire.

Dans la foulée, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Russie poursuivrait ses efforts en vue d’atteindre une trêve. Une conférence de paix organisée sous l’égide de l’ONU est prévue à Berlin, dimanche prochain.

La Libye est actuellement contrôlée par deux pouvoirs : le Parlement de Tobrouk, dans l’Est, et le gouvernement d’entente nationale, à Tripoli. Les forces de l’Est, qui opèrent sous le commandement de Khalifa Haftar, sont soutenues par l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, la France et la Russie et le gouvernement, basé à Tripoli, dans l’Ouest, est soutenu par la Turquie, le Qatar et l’Italie. À noter que le gouvernement d’entente nationale est reconnu par les Nations unies.

Selon une source libyenne, « le document prévoit le retour des forces des deux parties à leurs principales bases, soit à leur position initiale avant le début de la crise ».

Des négociations intensives se sont déroulées à huis clos, pendant les derniers jours, à Moscou, entre les représentants de Moscou et d’Ankara ainsi que les délégations libyennes.

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont entretenus, à maintes reprises, pendant les dernières semaines, du règlement de la crise en Libye et de l’instauration d’un cessez-le-feu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV