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Le Haut conseil de sécurité mobilise les forces aux frontières

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des gardes-frontières algériens. ©Reuters/Illustration

Lors de sa première réunion depuis le 2013, le haut conseil de sécurité algérien a appelé au renforcement de la sécurité aux frontières algériennes notamment avec la Libye.

Lors de cette réunion présidée par le nouveau président algérien, Abdelmadjid Tebboune, la situation en Afrique du Nord notamment celle des frontières algériennes avec la Libye et le Mali a été passée en revue », a écrit Al-Quds Al-Arabi, quotidien basé à Londres.

« Si le gouvernement d’union nationale libyen (GNA) de Fayez al-Sarraj demande à Ankara une aide militaire, il l’acceptera », a déclaré le jeudi 26 décembre le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Quelques heures plus tard, le GNA a demandé officiellement à la Turquie d’envoyer des forces en Libye.

 

Erdogan a ajouté qu’il avait demandé à l’Algérie, au Qatar et à la Tunisie de participer la prochaine réunion de Berlin sur la situation en Libye.

Depuis le renversement en 2011 du colonel Mouammar Kadhafi, ancien dictateur libyen, la Libye a passé une période sans aucun gouvernement central jusqu’en 2015 où le gouvernement d’union nationale avec Fayez al-Sarraj a été formé en vertu des accords de Skhirat au Maroc avec le soutien des Nations unies et de la communauté internationale.

Suite à la formation de ce gouvernement, les forces politiques et militaires pro-Haftar ont de leur côté établi un gouvernement parallèle dirigé par Abdullah al-Thani et un parlement à Tobrouk, connu sous le nom de Parlement de Tobrouk. 

Le gouvernement d’union nationale de Fayez al-Sarraj et celui de Tobrouk s’affrontement pour prendre le pouvoir en Libye. 

Le gouvernement d’al-Sarraj est soutenu par l’Europe, les États-Unis et les Nations unies. Et l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Grèce soutiennent militairement et politiquement le gouvernement de Haftar à Tobrouk.

Ankara et le gouvernement d’union nationale de Fayez a-Sarraj ont signé il y a deux semaines un accord de coopération sécuritaire sur la démarcation des frontières dans le but d’explorer les ressources énergétiques de la Méditerranée. Cette action a provoqué la colère du général Haftar, de l’Égypte, de la Grèce et de Chypre du Sud.

 

Les quatre États de Chypre du Sud, de l'Egypte, de la France et de la Grèce se réuniront au Caire les 4 et 5 janvier, autour de la Libye.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV