Un membre du bureau politique du mouvement Ansarallah, Mohamed al-Bakhiti, fait la lumière sur les réels objectifs poursuivis par les Américains au Yémen, en Irak, en Syrie et partout dans le Moyen-Orient.
« Pourquoi la présence de Daech en Syrie est-elle limitée aux zones où sont déployées les forces américaines ? Pour empêcher l’entrée des forces de l’armée syrienne. Pourquoi al-Baghdadi était-il toujours vivant avant que les États-Unis ne le tuent, alors que les autres pays souhaitaient aussi sa mort ? Les États-Unis sont les seules parties qui invoquent la présence de Daech et d’autres organisations terroristes pour justifier leur présence dans la région », a écrit al-Bakhiti sur sa page twitter.
« Lorsque l’ambassadeur des États-Unis dirigeait un groupe d’une centaine d’officiers de l’U.S. Navy à Sanaa, Daech et al-Qaïda opéraient à leurs côtés d’autant plus que les officiers yéménites s’abstenaient de se présenter en tenue militaire de peur d’être tués. Alors que le peuple yéménite était sur le point d’éradiquer Daech et al-Qaïda, les États-Unis et leurs alliés sont intervenus pour sauver ces derniers », a ajouté le chef du bureau politique d’Ansarallah.
« Al-Islah est le principal parti yéménite qui a “justifié” des ingérences militaires étrangères et une coalition avec Daech et al-Qaïda en invoquant le besoin d’une confrontation avec Ansarallah. Quand ce parti s’est rendu compte qu’il faisait l’objet des actions émiraties et saoudiennes a manifesté sa colère et Abu Dhabi et Riyad ont pris les armes contre al-Islah sous prétexte de lutter contre le terrorisme », a-t-il ajouté.
« Vu l’hostilité d’al-Qaïda et d’autres organisations terroristes à notre égard, Seyyed Hossein Badreddine al-Houthi s’est rendu compte du danger des objectifs américains qui se cachaient derrière le slogan “lutte contre le terrorisme”, un slogan évoqué par Bush qui avait dit “celui qui n’est pas avec nous est contre nous”. À l’époque Seyyed Hossein Badreddine al-Houthi a appelé à la sensibilisation de la société ; ce qui témoigne de sa plus haute vigilance ».
« Alors que les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite avaient mis al-Islah et Ansarallah sur la liste des organisations terroristes, le Parti al-Islah a appelé seulement quelques mois plus tard Riyad à une intervention militaire au Yémen. N’est-ce pas là le signe de sa grande stupidité ? Depuis le début de l’agression militaire, nous disons que cette offensive nous a visés tous, y compris le parti al-Islah. Mais ce dernier ne le croyait pas et disait que la coalition arabe avait dévié, mais en réalité c’étaient eux-mêmes qui avaient dévié, car Riyad et Abou Dhabi avaient placé le Parti al-Islah sur la liste des organisations terroristes », a poursuivi al-Bakhiti.