Ce dimanche, le directeur du Centre d'études stratégiques de l'armée de la RII, Ahmad-Reza Pourdastan a déclaré que l'armée iranienne disposait d’un éventail de capacités lui permettant de contrer la "guerre hybride" menée par l'ennemi.
« Dans la conjoncture actuelle, l’ennemi a choisi la guerre hybride comme une stratégie », a-t-il fait savoir.
Le général de brigade Pourdastan a ensuite évoqué la disposition de l’armée iranienne à faire face à toute éventuelle action de l’ennemi : "La "guerre hybride" est un amalgame de la guerre douce et de la guerre dure. L’armée iranienne a accédé à tous les critères de la guerre hybride et elle est en mesure de mener une guerre de ce genre".
À cet égard, a-t-il expliqué, nous avons essayé de raffermir les capacités défensives et offensives de l'armée de la République islamique d'Iran.
L'Iran ne plaisante pas avec ses ennemis
Interrogé par le journaliste d'Al-Alam, sur le déploiement il y a une semaine de 7 000 renforts dans la région par le Pentagone qui avait déjà déployé 3 000 Gi’s au Yémen, le général de brigade, Hossein Dehqan qui est aussi le conseiller du Leader de la Révolution islamique, a déclaré:
« Nous sommes maintenant confrontés à l'instabilité et à l'insécurité qui puisent dans les complots tramés par un triangle arabo-israélo-occidental. Cette situation instable dans notre région suit plusieurs objectifs bien clairs : Premièrement, épuiser la capacité financière de la région en déclenchant une certaine iranophobie en particulier chez les Saoudiens. Deuxièmement, les régimes comme celui de l’Arabie saoudite qui ne sont pas issus de la vox populi sont protégés et soutenus par ce triangle, car ils garantissent les intérêts des États-Unis.
Les Américains s’imaginaient que l'Iran observait le silence devant eux, mais après la destruction du drone espion américain dans le détroit d'Hormuz par le Corps des gardiens de la Révolution islamique, Téhéran a prouvé qu’il était déterminé à riposter à toute action et qu’il était en mesure d’en assumer les conséquences. Les Américains ont déclaré qu’ils défendraient leurs bases dans la région et que les pays de cette région devraient payer eux-mêmes les coûts de leur propre défense. D’autre part des démarches adoptées par des Américains qui ne veulent rien d’autre que traire la vache saoudienne avant de la décapiter sont devenues une source d’inquiétude pour certains régimes qui se sont dits inquiets pour leurs trônes, faute d’un réel soutien américain.
Nous ne considérons pas le déploiement des troupes américaines dans la région comme une menace mais cette décision de la Maison-Blanche n’est qu’une pilule antalgique pour des dirigeants arabes réactionnaires. En effet, les États-Unis nous ont rendu facile l’accès à leurs forces en les expédiant dans notre région ».