Des avions de l'armée de l'air israélienne ont survolé, dimanche 15 décembre, un bateau de forage de gaz de la Turquie près des eaux territoriales de Chypre, manière de réagir à la récente démarche de la marine turque d’avoir expulsé un navire de recherche israélien naviguant près de Chypre.
L’agence d’information israélienne, Mako News a annoncé, dimanche que cela s’était produit probablement en réponse à un incident survenu il y a deux semaines et au cours duquel un navire de recherche israélien avait été chassé de la zone par les forces turques.
Il y a deux semaines, la marine turque a fait reculer un navire de recherche israélien qui se trouvait près de Chypre, selon le ministre israélien des Infrastructures, de l’Énergie et de l’eau, qui a prétendu que des chercheurs de l’Université Ben Gourion dans le Néguev, ainsi qu’un géologue chypriote menaient des recherches dans la région avec l'autorisation du gouvernement local.
Le ministre israélien a aussi indiqué que la Turquie n’avait pas de compétence sur la partie de la mer Méditerranée dans laquelle les chercheurs travaillaient, et pourtant la marine turque a exigé que le Bat Galim se déplace plus au sud. La nouvelle a été annoncée pour la première fois sur la chaîne 13 de la télévision israélienne sur cet évènement : « l’incident a eu lieu plusieurs semaines après que la Turquie et la Libye aient signé un accord de partage des compétences sur les zones de la Méditerranée ; ce partage ignorant les droits économiques de Chypre et de la Grèce sur cette mer, les extorquant au profit de la Turquie".
Le journal turc Yeni Şafak avait publié aussi dans la foulée un article où il avait dénoncé la contrebande du pétrole syrien par Israël, une contrebande qui se fait avec la complicité des YPG : « Des centaines de puits de pétrole syriens, situés dans les terrains pétroliers d’Aramean, de Soueïda, de Kabiba, de Merkada et Tichrine, sont maintenant contrôlés par les sociétés israéliennes dont Global Developpement Corporation », affirme le quotidien proche du pouvoir se référant à une interview accordée au journal Israël Hayom, par l’investisseur israélien, Mordechai Kahana qui a dévoilé le contrat signé entre lui et les Kurdes syriens : « Comme nous ne voulons pas que le "régime d’Assad" ou l’Iran aient accès aux gisements pétroliers dans les zones pétrolifères, nous avons décidé de les exploiter nous-mêmes ».
