Six pays européens ont annoncé hier qu’ils rejoindraient le système financier naissant « Instex » pour contourner les sanctions américaines contre l’Iran alors que Téhéran a enclenché il y a un mois la quatrième étape de la réduction de ses engagements découlant du PGAC.
Le ministère finlandais des Affaires étrangères a publié un communiqué ce vendredi dans lequel il annonçait que la Finlande, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède allaient devenir actionnaires de l’Instrument de Soutien aux transactions commerciales (INSTEX) sous réserve de l’accomplissement de procédures nationales.
L’ambassadeur de Norvège à Téhéran, Lars Nordrum, a mis en ligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères qui annonce l’association de ces six pays européens au mécanisme INSTEX.
Pour sa part, Morteza Moradian, ambassadeur de l’Iran à Copenhague, a sur sa page Twitter évoqué une réunion avec des représentants du ministère danois des Affaires étrangères et écrit que le Danemark et cinq autres pays précités avaient entamé le processus d’adhésion à INSTEX.
Un mois après que l’Iran a entamé la quatrième étape de la réduction de ses engagements en injectant du gaz dans les centrifugeuses installées à Fordo et en enrichissant de l’uranium à 4,5 %, une réunion de la commission mixte du PGAC des 4+1 signataires de l’accord nucléaire (Allemagne, France, Russie, Royaume-Uni et Chine) présidée par Seyed Abbas Araqtchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères et Helga Schmid, secrétaire adjointe à la politique étrangère de l’UE, a eu lieu vendredi 29 novembre à Vienne, en Autriche.