Le vice-président américain Mike Pence s’est rendu de façon inopinée en Irak, dans la base d’Aïn al-Assad. Sans faire le détour vers la capitale, Bagdad, il est parti pour Erbil, chef-lieu du Kurdistan irakien.
Après la réaction négative des internautes irakiens, la journaliste américaine à la radio nationale Jane Orf, citant une haute autorité américaine, a fait part des exigences outrageantes de Mike Pence. « Le vice-président américain a demandé à al-Mahdi de se rendre à la base la base d’Aïn al-Assad pour le rencontrer », a-t-elle indiqué. « Abdel al-Mahdi a rejeté cette demande », a-t-elle ajouté.
Les Irakiens forment un peuple respectable, a déclaré l’autorité citée pour expliquer le refus d’al-Mahdi.
Par ailleurs, Jane Orf a expliqué que « la visite de Pence à Bagdad était très dangereuse », d’où sa décision de ne pas s’y rendre.
Ce n’est pas la première fois qu’une autorité américaine se rend à la base militaire d’Aïn al-Assad où sont déployés les militaires américains et quitte l’Irak sans s’être déplacée dans la capitale pour rencontrer les autorités irakiennes.
L’année dernière, le président américain Donald Trump, accompagné de son épouse Melania, s’était rendu à Aïn al-Assad pour passer le soir de Noël avec ses troupes. Il avait invité les responsables irakiennes à le rejoindre : demande qui a été rejetée d’emblée.