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"Continuez à manifester, ça épuise la force militaire du Hezbollah" (expert israélien)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation au Liban contre la crise économique qui frappe le pays, octobre 2019. ©Fars News

En pleine crise libanaise, Israël cherche à pêcher en eau trouble. A en croire de nombreux politologues israéliens, les protestations publiques contre la crise économique que vit le pays du Cèdre pourraient constituer une opportunité pour Israël pour régler ses comptes avec la Résistance et à sa tête le Hezbollah. 

Un analyste sioniste a prétendu que la crise au Liban affaiblirait le pouvoir militaire du Hezbollah pour faire face à Israël et que l’escalade de la crise n’aurait pour conséquence qu’engager de plus en plus le Hezbollah dans une situation difficile.

Youni Ben-Mienachem, expert israélien des affaires arabes et régionales, a prétendu dans une note que la crise actuelle au Liban réduisait la puissance du Hezbollah dans son combat contre Tel-Aviv et que la crise devait par conséquent se poursuivre.

L’analyste israélien allègue aussi que la crise au Liban se poursuivra et qu’elle menacera le Hezbollah. Il ajoute :

« Israël peut tirer profit de cette crise dans le but de faire face au déploiement militaire de l’Iran sur le territoire syrien, mais il devait des erreurs pouvant se retourner contre lui. »

« Selon mes estimations, la crise au Liban sert les intérêts israéliens dans la lutte contre le poids militaire iranien en Syrie et en Irak. Le Hezbollah est l’allié iranien qui menace Israël depuis le Liban et les hauteurs du Golan. Plus la crise s’aggrave, plus le Hezbollah sera submergé et son pouvoir de faire face à Israël en faveur de l’Iran sera réduit militairement parlant », a martelé l’analyste juif.

 Il a par ailleurs indiqué :

« Israël bénéficie de toute crise interne dans tout pays arabe au Moyen-Orient qui lui fait face, à l’exception de l’Égypte et de la Jordanie, avec lesquels il a des accords de paix ainsi que de l’Autorité autonome palestinienne en Cisjordanie avec laquelle il a signé les accords d’Oslo. »

Les manifestations libanaises ont débuté le 17 octobre pour dénoncer la situation économique du pays. Elles se sont déroulées dans diverses villes du nord et du sud du pays du Cèdre telles que Tripoli, Beyrouth et Tyre et Saïda. Elles sont entrées dans leur dixième jour aujourd’hui.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV