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Maghreb Press du 2 octobre

La Marine algérienne teste des missiles Kalibr Club-S tirés depuis des sous-marins Kilo. ©Ministère de la Défense algérien

Les analyses de la rédaction :

  • Algérie

– La marine algérienne teste le Club S

Dimanche 29 septembre à Oran, dans l'ouest de l'Algérie, la Marine algérienne a testé, pour la deuxième fois dans des manœuvres avec munitions réelles, ses deux derniers sous-marins de classe Kilo 636 acquis auprès de la Russie, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). Cet exercice, le premier du genre à concerner des objectifs terrestres, s’est déroulé sous la supervision du général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) et vice-ministre de la Défense nationale, précise le MDN.

Le « chef d'état-major de la défense de l'armée nationale populaire a supervisé l'exécution d'un exercice de tirs avec missiles depuis deux sous-marins contre des cibles terrestres », a indiqué le communiqué, précisant que « cet exercice a pour objectif d’assurer l'efficacité opérationnelle de ces deux sous-marins. »

« Ainsi, le tir a été effectué avec succès en détruisant les cibles terrestres avec une grande précision, ce qui constitue un nouveau succès et l’un des fruits de la bonne maîtrise des équipages, des différents équipements et armements, et confirme, également, les progrès et la disponibilité opérationnelle atteints par la marine algérienne au cours des dernières années », a déclaré le communiqué.

Dans une déclaration à Sputnik, Akram Kharief, expert algérien en questions militaires et éditeur du site d’information Menadefense, affirme que « les missiles utilisés sont des Kalibr de type Club-S, les mêmes que ceux employés par l’armée russe en Syrie ».

La force sous-marine algérienne est constituée de six submersibles en service, dont quatre flambant neuf de type Kilo 636 et deux anciens de classe Kilo 877EKM, reçus dans les années 1980 et modernisés en Russie entre 2005 et 2010.

Le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code Otan) appartient à la troisième génération de sous-marins. Il est baptisé «trou noir» par les experts de l'Otan pour sa discrétion. Ce submersible a un déplacement de 2.350 tonnes en surface et de 3.950 tonnes en plongée, et une vitesse de 17 à 20 nœuds. Ce submersible a 45 jours d'autonomie. Il peut être doté de quatre missiles Kalibr, de 18 torpilles de 533 millimètres (six tubes) et de 24 mines, et plonger à 300 mètres de profondeur. Son équipage se monte à 52 personnes.

Source: Sputnik

– L'Algérie dénonce l’ingérence étrangère

Le chef d’état-major de l’armée algérienne met en garde contre les ingérences des parties étrangères dans les affaires intérieures de l'Algérie.

« En collaboration avec des parties internes, des parties étrangères s’ingèrent dans les affaires intérieures du pays », a prévenu le général Ahmed Gaïd Saleh, chef d'état-major de l'armée algérienne.

« Il y a des parties étrangères hostiles qui complotent contre l’Algérie et qui tentent de s’immiscer dans ses affaires internes avec une complicité flagrante des parties à l’intérieur. Nous les avons averti de ne pas jouer avec le feu », a indiqué le général Ahmed Gaïd Saleh

Selon Gaïd Saleh, « ce sont des tentatives désespérées qui ont essentiellement pour but de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité de l’Algérie, dont le peuple a mené une révolution de libération inédite grâce aux sacrifices de nombreux martyrs. Il a recouvré sa liberté et son indépendance et jouit aujourd’hui de toute sa souveraineté », a-t-il ajouté.

« Ce peuple authentique et brave a su, depuis le début de la crise, mettre à nu ces manœuvres sournoises et a exprimé, à travers ses marches pacifiques, dont le civisme a été salué par le monde entier, son refus catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de son pays. Il n’accepte de recevoir de leçon, de quelque partie que ce soit, car il est souverain dans ses décisions », a-t-il poursuivi.

Abdelaziz Bouteflika a démissionné le 2 avril dernier après d’intenses manifestations populaires contre sa candidature à un cinquième mandat. Cependant, les protestations se poursuivent pour réclamer la destitution de ses proches collaborateurs, dont Abdelkader Bensalah, président par intérim, Noureddine Badawi, Premier ministre et Ahmed Caïd Saleh, chef d'état-major de l'armée algérienne.

« Les présidentielles algériennes se tiendront le 12 décembre », a annoncé Abdelkader Bensalah.

L’armée algérienne a mis l’accent sur son impartialité dans ces élections.

Par ailleurs, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Saleh, a affirmé avoir donné des instructions aux services de sécurité pour mettre en place « immédiatement » tous les dispositifs de sécurité pour le bon déroulement du processus électoral à travers tout le pays.

« Contrairement aux allégations selon lesquelles l’armée apporte son soutien à un candidat, je tiens à dire que l’armée ne soutiendra aucun candidat et qu’il revient au peuple d’élire son futur président », a souligné le général Ahmed Gaïd Salah, cité par Al-Araby Al-Jadeed.

  • Maroc

– Le roi du Maroc boude la France invoquant des raisons de santé

L’ancien journaliste marocain et fondateur du magazine Tel Quel en a parlé dans un article paru au Monde le 8 décembre 2014. A l’époque Mohammed VI avait annulé ses vacances d’hiver dans son château de Betz, dans la région parisienne en raison de la tension qui caractérisait les relations avec la France suite à la tentative d’arrêter et juger le patron de la police au Maroc, Abdellatif El Hammouchi. Le prétexte avancé par le palais était que le souverain marocain avait attrapé un « syndrome gripal avec fièvre à 39,5º compliqué d’une bronchite ».

Ce dimanche, le cabinet de Mohammed VI vient de publier un communiqué annonçant qu’il ne pourra pas se rendre à Paris pour assister aux obsèques de Jacques Chirac en raison pour des raisons de santé, le roi du Maroc ayant « récemment contracté une pneumopathie bilatérale aiguë d’origine virale”, soulignant qu’en conséquence, son médecin personnel lui a prescrit un repos médical de quelques jours.

Ainsi l’histoire se répète. La santé du roi que Benchemsi a qualifié « d’arme diplomatique » vient d’être avancée de nouveau pour cacher une nouvelle tension entre le Maroc et la France.

En effet, pour que Mohammed VI boude les obsèques de l’ancien président français, il doit y avoir une raison solide. Il est fâché et il y a fort à parier que le dossier du Sahara Occidental se trouve derrière cette nouvelle mésentente avec Paris.

En effet, Rabat traverse actuellement une mauvaise passe en raison du blocage du processus de paix et l’échec du Maroc à imposer sa solution autonomiste. Il est très probable que Mohammed VI n’a pas trouvé le soutien souhaité de Paris pour imposer ses choix.

Source: Moroccomail

  • Tunisie

- Endettée, la Tunisie risque-t-elle une mise sous tutelle comme au temps de la colonisation ?

Il y a 150 ans, les pays européens profitaient de la banqueroute tunisienne pour s’accaparer le pays. En pleine campagne présidentielle, le parallèle avec la situation de 2019 a parfois été dressé.

La Tunisie n’est pas le seul pays dont la dette est préoccupante. Mais le sujet y est particulièrement sensible car, il y a cent-cinquante ans, en juillet 1869, le déficit tunisien a servi de prétexte à la mise en place de la Commission financière internationale chargée de rembourser les créanciers européens (France, Grande-Bretagne et Italie).

Aujourd’hui, un siècle et demi plus tard, la dette perdure.

Les observateurs estiment que la dette extérieur de la Tunisie pourrait aider, les pays occidentaux à mettre la main sur un autre pays de l’Afrique du Nord : après « avoir poussé » en quelque sorte l'armée algérienne à prendre les rênes de l'État au risque de se mettre tôt ou tard face au peuple, et provoqué une guerre civile en Libye, les pays occidentaux cherchent maintenant à avoir leur influence en Tunisie, ce qui les aiderait à mieux s'ingérer dans les affaires intérieures d'un autre pays  nord-africaine.  D'où l'insistance du FMI et de la BM à ce que la Tunisie contracte des prêts et à s'endetter davantage... D'ailleurs pour aussi paradoxale que cela puisse paraître à l'approche de chaque saison touristique, d'étranges attentats terroristes se produisent et font fuir les touristes. Étrange procédé qui empêche l'Etat tunisien de gagner des recettes en devise suffisantes pour colmater la brèche de sa dette. Au sujet de sa dette, il est à préciser que la dette publique de la Tunisie s’est établi à 82,6 milliards de dinars à fin juin 2019, contre 72,4 milliards de dinars durant la même période de l’année 2018 et 81,3 milliards de dinars au terme de l’année écoulée, selon les « Résultats provisoires de l’exécution du budget de l’Etat à fin juin 2019 », publiés par le ministère des Finances.

La même note fait état d’une augmentation de la part de la dette extérieure dans l’encours total de la dette publique à 71,1% à fin juin 2019, contre 68,9% à fin juin 2018, s’établissant à 58,7 milliards de dinars et d’une décélération de la part de la dette intérieure à 28,9% contre 31,1% à fin juin 2018, pour s’établir à 23,9 milliards de dinars.

Par ailleurs, cette dette provient à raison de 48,8% de la coopération multilatérale, de 35,1% du marché financier et de 16,1% de la coopération bilatérale.

L’essentiel de la dette est contracté en euro (51,6%), suivi par le dollar (31%) et le yen japonais (11,4%).

La loi de finances 2019 table sur un encours de la dette publique de 82,9 milliards de dinars, soit 70,9% du PIB, contre 81,3 milliards à fin 2018 représentant 76,7% du PIB.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV