Depuis 2017, date de la reprise du point de passage de Qaëm par les Hachd, les États-Unis ont tout fait pour couper le « continuum » géographique entre l'Irak et la Syrie. Leur prétexte ? Empêcher l'Iran d'accéder à la Méditerranée. Dernières tentatives en date ? Les frappes contre les forces des Hachd largement déployées sur la frontière syro-irakienne, frappes quasi revendiquées par Israël. Mais les USA ont perdu, là encore, la bataille : la route stratégique Iran-Irak-Syrie-Méditerranée qui devrait servir de lit à l'une des voies de transit énergétique les plus importantes qui soient vient de s'ouvrir sans qu'Israël ou les USA osent bouger le petit doigt. Pourquoi ? Le 28 septembre, la Résistance a sorti sa DCA faisant repousser les F-16 israéliens.
Le passage frontalier Abou Kamal-Qaëm, le plus important point de passage à la frontière irako-syrienne, a officiellement rouvert ce lundi 30 septembre, après six ans.
L’agence de presse officielle syrienne SANA a annoncé que le passage frontalier Abou Kamal-Qaëm sera désormais ouvert à la circulation des individus et des voitures.
Selon l’agence de presse Fars News qui rapporte la nouvelle, des responsables irakiens et syriens menaient depuis un certain temps les préparatifs nécessaires à la réouverture du passage frontalier qui avait été retardée pour des questions logistiques. Cet important point de passage frontalier avait été occupé pendant des années par le groupe terroriste Daech.
L’Organisation irakienne en charge des points de passage frontaliers a annoncé, il y a deux jours, la réouverture du passage Abou Kamal-Qaëm, les travaux et préparatifs ayant été terminés.
L’armée syrienne avait réussi en novembre 2017 à reprendre à Daech la ville stratégique d’Abou Kamal, dans la province de Deir ez-Zor, ainsi que d’autres zones environnant cette ville. Des forces américaines et des éléments de Daech avaient à maintes reprises tenté de perturber les efforts des gouvernements syrien et irakien en vue de rouvrir des deux côtés ce passage frontalier.
Dans sa plus récente tentative menée sur l’ordre des États-Unis, le groupe terroriste Daech a mené une attaque dimanche contre les positions de l’armée syrienne à la frontière entre les provinces syriennes de Homs et de Deir ez-Zor, attaque que les forces syriennes ont réussi à repousser.
Une source sur le terrain a déclaré à l’agence Sputnik que les éléments de Daech envisageaient de pénétrer dans une position militaire de l’armée syrienne aux alentours de la cité de Hamimah ; mais les forces syriennes ont neutralisé leur tentative.
Plusieurs éléments de Daech ont été tués et beaucoup d’autres ont pris la fuite, après les opérations d’embuscade menées par l’armée syrienne.
Ces tentatives d’attaque contre l’armée syrienne se font, selon cette source, en coordination avec les Américains, afin de compenser particulièrement sur les réseaux sociaux affiliés aux insurgés et terroristes l’incapacité de l’axe américano-israélien à empêcher la réouverture de ce passage d’importance stratégique. Des rumeurs avaient ainsi circulé, disant que le groupe terroriste Daech aurait coupé la route Palmyre-Deir ez-Zor, alors que les forces syriennes assurent parfaitement la sécurité sur cette voie, ajoute la même source.
À l’heure actuelle, des daechistes existent de façon sporadique dans le nord-est et l’est de la Syrie où se trouve la base illégitime américaine al-Tanf. Nombreux sont les experts à croire que les Américains utilisent la base d’al-Tanf pour y donner des entraînements militaires et des appuis logistiques aux terroristes de Daech. Et cette version des faits tient, étant donné que dans d’autres zones syriennes aussi on a été témoin des connivences entre les forces américaines et Daech, mais aussi avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) ; le cas de Raqqa en serait le meilleur exemple.
À noter que le passage frontalier Abou Kamal-Qaëm constitue le plus important des trois points de passage frontaliers qui se trouvent entre l’Irak et la Syrie. Ce passage avait été fermé en 2014 après que Daech eut occupé la ville d’al-Qaëm en Irak. Vers la fin de l'année 2017, les forces syriennes et irakiennes ont ensemble réussi à le libérer. Deux bus transportant des pèlerins irakiens ont pu entrer en avril dernier en Syrie en empruntant ce passage frontalier.