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En dépit de tous les démentis, il y a quelque chose d'inquiétant chez les Houthis (Jerusalem Post)

10 drones se sont abattus sur deux raffineries saoudiennes appartenant à ARAMCO, dans les villes de Buqayq et à Khurais, le 14 septembre 2019. ©Reuters

Peu avant l'annonce de la tonitruante opération de Najran soldée par la mort de plus de 500 militaires saoudiens et leurs mercenaires et la captivité de plus de 2 000 autres, opération que la presse israélienne qualifie de coup de grâce aux ambitions hégémoniques de Riyad, Jerusalem Post faisait publier un article où il évoque la possible fabrication des drones par la Résistance yéménite." Sont nombreux des pays qui sont  forts en termes de richesse et de moyens, mais qui sont incapables de fabriquer des drones. Cela semble avoir le message suivant: le bloc pro-Iran est capable de faire capoter la technologie de pointe de l’Occident.»

Si la technologie nécessaire est d'origine iranienne, dit Jerusalem Post ce sont les Houthis et leurs alliés au sein de l'armée yéménite qui ont eux-mêmes fabriqué des drones et des équipements militaires, et ce, malgré l’embargo tous azimuts dont ils font l’objet.

Mais il y a pire Selon le journal :  la gamme de drones et de missiles yéménites, et leur utilisation croissante contre l’Arabie saoudite prouvent que les combattants d’Ansarrallah seraient en mesure de gérer une chaîne de production industrielle sophistiquée pour les drones. C'est un fait déconcertant pour les experts israéliens car ils n'arrivent pas à comprendre comment la fabrication voire le montage des pièces des appareils de combat tels que drones ou missiles sont possibles dans un Yémen sous embargo et sous les bombes de la coalition. 

Et le journal d'ajouter: « La percée remarquable des forces yéménites a provoqué une nette regain de confiance dans le camp pro-iranien qu'on appelle "l’axe de la Résistance ". Ses sympathisants à travers tout le Moyen-Orient ont désormais l'impression d'avoir gagné un long et difficile conflit et ceci est loin d'être un bon point pour Israël», a écrit Jerusalem Post.

" Le coût des systèmes de défense antiaérienne se chiffrant à des milliards de dollars (le cas de Patriot vendu à la Pologne moyennant 10,5 milliards de dollars), le fait qu'Ansarallah ait eu recours à des drones et des missiles de croisière contient un message très fort :  «l'Axe de la Résistance» est capable de vaincre la technologie occidentale. Cela peut sembler un peu vantard, car les experts de la défense aérienne affirment que si des systèmes de défense antimissile avaient été correctement déployés, ils auraient pu détruire les missiles de croisière et les nuées de drones. Et pourtant il y a quelque chose d'inquiétant là dedans. Les attaques au drone et au missile de croisière du Yémen ne sont pas stoppées, elles se poursuivent et se font de plus en plus précises sans que le camps d'en face puisse y obvier....

Lire aussi : Buqayq frappé : D'où sont partis les drones d'Ansarallah?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV