Au sommaire :
1. Opex : comment les USA ruinent la France
Le Sénat sonne le tocsin : il manque 300 millions d’euros pour financer les opérations extérieures
En juillet, les parlementaires ont reçu un tableau précisant les plafonds de dépense de chaque ministère pour le prochain exercice budgétaire.
Et s’agissant du ministère des Armées, il y est indiqué que son budget augmenterait de 1,53 milliard d’euros. Seulement, le souci est que la trajectoire financière de la Loi de programmation militaire 2019-25 prévoit une hausse de 1,7 milliard…
Mais avant d’évoquer le budget 2020, il reste à boucler l’exercice budgétaire 2019. Voilà qui promet une session parlementaire mouvementée.
Puisque, selon toute vraisemblance, il manquerait encore 300 millions d’euros pour financer les surcoûts liés aux Opex.
Source : Opex 360
2. La Chine vend des drones armés à la Serbie
La Serbie envisage d’acheter des drones armés à la Chine. Ce serait la première fois que la deuxième économie mondiale exporte des avions militaires sans pilote vers l’Europe.
Aleksandar Vulin, ministre serbe de la Défense, a déclaré que la livraison attendue dans les mois à venir « renforcera considérablement l’armée serbe, ce qui lui permettra d’acquérir des capacités dont elle ne disposait pas auparavant ».
La commande initiale porte apparemment sur neuf drones Chengdu Pterodactyl-1, connus en Chine sous le nom de Wing Loong, avec une possible commande future de 15 autres.
Les drones de moyenne autonomie et de longue autonomie sont destinés à la surveillance et à la reconnaissance aérienne et peuvent être équipés de bombes et de missiles pour frapper des cibles au sol.
Source : https://news-24.fr
3. L’armée US largue 36 tonnes de bombes sur une île « infestée » par Daech en Irak
Les forces aériennes états-uniennes ont bombardé une île sur le Tigre, selon elles « infestée » par les terroristes de Daech. Aucun bilan officiel des frappes n’a pour le moment été rendu public.
Suite à cela, l’armée américaine a publié une vidéo dans laquelle elle bombarde l’île de Qanus, située dans la province irakienne de Salah al-Din
Les images diffusées sur Twitter montrent de nombreuses bombes exploser sur une petite langue de terre sur le Tigre :
« Voici ce qui arrive quand nos F-15 et F-35 larguent 36 tonnes de bombes sur une île infestée par Daech », informe un porte-parole de l’opération US en Irak et en Syrie sur le réseau social.
Fin mai, la coalition conduite par les États-Unis a annoncé avoir mené 24 502 raids aériens entre août 2014 et fin avril 2019 sur les positions terroristes en Irak et en Syrie.
« Pendant cette période [...], il est probable que pas moins de 1 302 civils ont été tués de manière non délibérée par les frappes de la coalition », a fait savoir la coalition dans un communiqué.
Ce chiffre est vivement contesté par diverses organisations indépendantes, dont Amnesty International qui estime que le nombre réel de morts civils est beaucoup plus important.
Source : Sputnik
4. Venezuela : réactivation de l’alliance militaire continentale américaine
12 États membres du TIAR (dit aussi « Pacte de Rio ») ont décidé de réactiver l’organisation en raison du risque de « déstabilisation » continentale que la « dictature » de Nicolas Maduro ferait courir à l’Amérique latine.
Simultanément, l’Assemblée nationale du Venezuela s’est prononcée pour le retour de la République bolivarienne dans le Traité interaméricain d’assistance réciproque (TIAR).
Rappelons que l’ancien président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, Juan Guaido, s’est autoproclamé président de la République et siège à ce titre à l’Organisation des États américains.
Le TIAR est l’équivalent américain de l’OTAN. Il a été créé, en 1947, dans le contexte de la Guerre froide déclarée par les États-Unis contre l’URSS.
Il a été particulièrement actif lors des tentatives de renversement du gouvernement révolutionnaire de Cuba, mais n’a pas obtenu les résultats escomptés (fiasco de la Baie des cochons, en 1961).
Pour justifier la réactivation du Pacte de Rio, les États-Unis et la Colombie insistent sur l’exode supposé de 4 millions de Vénézuéliens en 2018, alors que le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU vient de confirmer n’avoir porté assistance qu’à 341 800 citoyens de ce pays au 31 décembre 2018.
Source : Réseau Voltaire
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