Sous prétexte de soutenir les prétendues « victimes » du terrorisme dans le monde, le gouvernement canadien a vendu des dizaines de millions de biens saisis appartenant au gouvernement iranien et le produit de la vente a été remis à ces prétendues victimes.
Selon un document déposé à la Cour supérieure de justice de l’Ontario le mois dernier, les « victimes » ont reçu une part de l’argent gagné grâce à la vente des bâtiments de l’Iran à Ottawa et à Toronto, a écrit Global News.
Les documents montrent que les propriétés ont rapporté plus de 28 millions de dollars.
La propriété d’Ottawa, qui était le Centre culturel iranien, a été particulièrement rentable. Présentée comme une « occasion en or pour développer des projets liés aux transports sur l’aire de stationnement de l’Université d’Ottawa », elle a été vendue à un promoteur montréalais pour 26,5 millions de dollars.
La propriété de Toronto, qui appartenait à une société dirigée par un responsable de l’ambassade et qui servait de centre pour les études iraniennes, a été acquise pour 1,85 million de dollars.
Outre le produit de la vente des biens, les prétendues « victimes » se sont vu attribuer une part d’environ 2,6 millions de dollars des comptes bancaires iraniens. Les documents mentionnent également une Toyota Camry et une Mazda MPV, toujours d’après Global News.
En réaction à la décision du gouvernement canadien, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Moussavi, l’a qualifiée d’acte illégal et en violation flagrante du droit international avant de la condamner vivement.
Il a déclaré que le gouvernement iranien ne transigerait avec aucun gouvernement sur la protection des droits de son propre peuple, appelant à la restitution immédiate de ces propriétés vendues illégalement par le gouvernement canadien.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a en outre averti que « si cette décision illégale n’est pas révoquée et si les pertes subies ne sont pas indemnisées, la République islamique d’Iran agira directement pour recouvrer ses droits et le gouvernement du Canada devra assumer la responsabilité des conséquences de tous les actes ».