Les analyses de la rédaction :
– Ouverture des frontières Algérie-Maroc: est-ce un bon moment?
Pour le grand bonheur d’Israël au mois d’août un Comité algérien pour l’ouverture de la frontière terrestre algéro-marocaine a diffusé un appel à un rassemblement au poste frontalier algéro-marocain. Pourquoi Israël ? on sait parfaitement que depuis un bout de temps les agents israéliens s’infiltrent en Algérie munis de passeport marocains et ainsi bénéficient des troubles en cours.
La Confédération démocratique du travail marocaine a annoncé dans un communiqué, diffusé par la presse locale, l’organisation d’une marche populaire en collaboration avec des syndicats algériens pour la réouverture de la frontière entre les deux pays.
Depuis la victoire de l’équipe d’Algérie de football à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, fêtée dans la communion entre Algériens et Marocains, notamment à la frontière entre les deux États, les initiatives se succèdent dans les deux pays appelant les décideurs à aplanir les différends et à rouvrir la frontière fermée depuis 1994. À cet effet, le syndicat marocain Confédération démocratique du travail (CDT) a annoncé l’organisation d’une marche populaire, en coordination avec des syndicats algériens, pour accentuer cette revendication populaire, a rapporté le quotidien arabophone Al-Aoual. Auparavant, un Comité algérien pour l’ouverture de la frontière terrestre algéro-marocaine avait appelé à un rassemblement symbolique et pacifique au poste frontalier entre les deux pays.
Au mois d’août, un Comité algérien pour l’ouverture de la frontière terrestre algéro-marocaine avait diffusé un appel à un rassemblement au poste frontalier algéro-marocain Colonel Lotfi, « afin que les deux peuples puissent exercer leur droit de libre circulation de part et d’autre de la frontière et renouer leurs liens familiaux ».
Il y a 25 ans, l’Algérie fermait sa frontière avec le Maroc, après que ce dernier a accusé les services de renseignement algériens de complicité dans l’attentat contre l’hôtel Atlas-Asni, à Marrakech. L’Algérie conditionne la réouverture de la frontière à un accord de coopération dans la lutte contre le trafic de drogue et l’immigration clandestine.
Source: les médias
– L’armée algérienne souhaite-t-elle faire l’acquisition de Su-57 et de MiG-35?
Au salon de l’aéronautique et de l’espace de Moscou MAKS, la délégation de l’armée de l’air algérienne a visité deux fois le chasseur furtif de 5e génération Su-57 et l’avion de combat MiG-35 de génération 4++, a rapporté le site d’information militaire Menadefense.
Dans le cadre de l’effort de réarmement de ses différentes composantes, une délégation de l’Armée nationale populaire (ANP) algérienne, conduite par le chef de l’état-major de l’armée de l’air, le général-major Hamid Boumaïza, s’est rendue au salon MAKS de l’aéronautique et de l’espace de Moscou, a indiqué le site algérien d’information militaire Menadefense. La délégation algérienne a été particulièrement intéressée par le chasseur furtif de 5e génération Su-57 et l’avion de combat de génération 4++ MiG-35, a précisé la même source.
Le média a souligné que les Algériens avaient été invités par Alexandre Mikheev, le PDG de Rosoboronexport. «La délégation algérienne a d’ailleurs, selon nos contacts russes, visité deux fois le chasseur furtif Su-57 et se serait attardée chez Hélicoptères de Russie devant la maquette du MiG-35», a affirmé Menadefense, précisant que les drones étaient aussi un sujet d’intérêt pour l’Algérie ainsi que les appareils de transport.
Le Su-57, l’avion furtif de 5e génération
L’avion de chasse Su-57 est équipé d’un «système d’aviation multifonctionnel de cinquième génération qui dote le matériel à bord d’une haute intelligence», indique la brochure publiée à l’occasion du 80e anniversaire du constructeur d’avions Soukhoï. Ce système «est à la pointe de la furtivité, capable de maintenir une large ligne d’interception des cibles aériennes et d’élimination des cibles terrestres. Il a été lancé en série en 2019», est-il précisé dans le texte.
L’avion Su-57 a décollé pour la première fois en 2010. La combinaison entre une haute manœuvrabilité avec la possibilité d’accomplir des vols supersoniques, l’équipement de bord ultramoderne et sa furtivité lui assurent la supériorité sur ses concurrents, selon les déclarations du constructeur…
Source : Sputnik
– Un judoka algérien refuse d’affronter son adversaire israélien
Le judoka algérien Fethi Nourine s’est retiré, mardi 27 août, du championnat du monde de Judo organisé à Tokyo, au Japon, après avoir su qu’il devra affronter un Israélien.
Fethi Nourine, champion d’Afrique 2018, a refusé de participer au combat qui devait l’opposer, en deuxième tour, à l’Israélien Butbul Tohar. Il avait battu lors du premier tour de cette compétition le judoka liechtensteinien Phillipe Metellus.
Le tirage au sort effectué hier 27 août a résulté sur une rencontre entre le judoka algérien et l’Israélien Butbul, dans la catégorie des moins de 73 kg. Fethi Nourine a refusé de disputer le combat en quittant le tatami. L’athlète algérien avait déjà par le passé refusé de combattre l’israélien lors d’une précédente compétition en respect de la position officielle de l’Algérie, qui rejette toute forme de normalisation avec Israël.
Les athlètes algériens refusent la reconnaissance d’Israël
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que des athlètes algériens boycottent une compétition internationale pour cause de présence de représentants de l’État hébreu. En 1991, le champion d’Afrique de judo Meziane Dehmani avait refusé de participer aux championnats du monde de judo à Barcelone, dès qu’il a appris la nationalité de son adversaire.
En 2011 également, la lutteuse algérienne Mariam Ben Moussa s’est retirée du championnat du monde à Rome, capitale italienne, après le tirage au sort. En Mars 2018, la judoka algérienne Amina Belkadi, plusieurs fois championne d’Afrique, s’est retirée des championnats du monde de judo organisés à Agadir, au Maroc, après avoir su qu’elle allait affronter une adversaire israélienne.
Source : observalgerie
– Libye : des centaines de personnes célèbrent Mouammar Kadhafi
Les partisans de Mouammar Kadhafi ont envahi la ville de Bani Walid pour marquer le demi-siècle écoulé depuis le renversement de la monarchie par des officiers de l’armée conduits par le dernier dirigeant libyen, qui a été brutalement tué par des rebelles pro-OTAN, il y a huit ans.
Les habitants de Bani Walid, une petite ville du désert libyen est restée fidèle à Kadhafi même après sa terrible exécution à la suite de l’intervention menée par l’OTAN en 2011. Ils ont envahi les rues dimanche pour marquer l’anniversaire de la révolution de 1969 qui a abattu la cour du roi Idris, abolissant la monarchie libyenne. Beaucoup de ceux qui sont descendus à Bani Walid ont brandi des drapeaux verts, le drapeau national libyen sous Kadhafi, et ont porté des affiches aux effigies de Kadhafi et de son deuxième fils, Saif al-Islam. Les voitures ont klaxonné solidairement passant devant les manifestants en liesse, selon des images de l’agence vidéo du média russe RT, Ruptly.
La prise de contrôle militaire du 1 er septembre 1969 était dirigée par Kadhafi, qui avait amené un groupe de 70 jeunes officiers à s’emparer du pouvoir par un «coup d’État sans effusion de sang», qui ne provoqua ni violence ni mort. Cela contrastait avec la fin tragique de Kadhafi. Il a été torturé et tué par des militants fidèles aux rebelles soutenus par l’Occident en octobre 2011. Sa mort a plongé la Libye dans un chaos politique et la ruine, alors qu’il avait déjà été le pays le plus riche et le plus prospère du continent africain. Près de huit ans après la disparition de Kadhafi, la Libye est toujours déchirée entre diverses factions militaires. Le gouvernement de Tripoli, soutenu par l’ONU, lutte pour le contrôle de ses vastes réserves de pétrole avec des forces dirigées par le maréchal Khalifa Haftar.
Source : beninwebtv
–L'AFRICOM se félicite de l'"excellente" coopération du Maroc
Le général d'armée Stephen Townsend, commandant le Commandement américain pour l'Afrique (AFRICOM), s'est félicité de la "coopération excellente" du Maroc avec ce commandement américain, qui "se réjouit de poursuivre sa collaboration avec le Royaume en faveur de la sécurité et de la stabilité régionales".
Lors d'un point de presse, tenu jeudi à Rabat, lors de sa visite au Maroc, le Général Townsend, qui vient d'être nommé à la tête de l'AFRICOM, a déclaré que le Maroc est un "partenaire solide dans la lutte antiterroriste et un leader régional en matière de sécurité".
Il a souligné que les relations entre le Maroc et les Etats-Unis reposent sur "un engagement mutuel en faveur de la sécurité et du développement durable dans la région", ajoutant que "grâce aux exercices conjoints et avec d'autres partenaires africains, l'armée américaine et les Forces armées royales marocaines peuvent améliorer leur capacité à travailler ensemble et à offrir un avenir plus sûr et plus prospère à la région".
En assurant la sécurité de ses propres frontières, le Maroc "apporte la sécurité à l'ensemble de l'Afrique" à travers les formations et les opérations de maintien de la paix, a-t-il souligné.
Evoquant la situation dans la région du Sahel, le général américain a indiqué que Washington "partage les préoccupations du Maroc" face à l'instabilité dans cette région, tout en s'engageant à "œuvrer avec les partenaires africains et internationaux pour pallier cette situation".
Depuis sa création en 2007, l'AFRICOM, dont le commandement est basé à Stuttgart en Allemagne, a étendu son rôle en Afrique, axant progressivement ses priorités vers la lutte contre les groupes islamistes armés et l'entraînement de troupes alliées dans la région.
Source : french.china
Regardez cette vidéo sur YouTube !