Le pétrolier iranien Grace 1, intercepté au large de Gibraltar début juillet, a été libéré le jeudi 15 août par les autorités locales.
La décision de la Cour suprême de Gibraltar survient alors que le ministère américain de la Justice avait fait la demande de saisir le navire. Les autorités iraniennes ont déclaré que les exportations de pétrole de l’est du détroit d’Hormuz, par où plus de 30 % du trafic pétrolier mondial transite, seront possibles d’ici le début de 2021 grâce à un important projet d’oléoduc qui pompera du pétrole brut à l’extrémité est de la voie navigable. Comment peut-on analyser cette situation ?
Xavier Moreau, analyste politique et fondateur de Stratpol, s’exprime sur le sujet.
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