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« Le retrait des USA du PGAC était une erreur » (ex-commandant du CENTCOM )

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces armées iraniennes. ©AFP/archives

Joseph Votel, ancien commandant du CENTCOM au Moyen-Orient, a déclaré que le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien (PGAC) était une erreur contre laquelle il avait mis en garde les autorités américaines.

En dépit des preuves révélant le soutien des États-Unis ainsi que de certains de leurs alliés aux groupes terroristes opérant en Irak et en Syrie, les autorités américaines cherchent désespérément à prouver le contraire.

« Je suis persuadé que nous avons à prendre au sérieux la question de l’Iran qui représente une menace pour nous et nos alliés régionaux. En tant que commandant du CENTCOM j’ai consacré beaucoup de temps à étudier cette question à laquelle je réfléchis encore », a prétendu cet ancien commandant du CENTCOM lors que le journaliste de la chaîne américaine CNN lui a demandé de faire part de sa plus grande préoccupation à l’échelle internationale.

Quant à la sortie de Washington du PGAC, Votel a indiqué : « Au même moment, j’ai consulté le secrétaire d’État, lui disant que nous devons rester dans l’accord. Mais le retrait [du PGAC] était la décision du président, nous avons donc mené sa politique à lui. »

Interrogé sur le retrait des troupes américaines de Syrie, Votel a expliqué : « Vu ce que nous voyons de cette organisation [Daech], nous devons maintenir la pression sur le groupe terroriste jusqu’à ce que nous soyons sûrs qu’il ne se ravivera pas. Nous avons appris au cours des 17 ou 18 dernières années que face à un groupe terroriste, les opérations militaires ne suffisent pas et qu’il ne faut pas laisser les terroristes s’échapper. »

S’adressant aux citoyens américains qui se voient contraints d’être témoins des guerres interminables de leur pays, Votel a déclaré : « Ce n’était pas notre choix. Daech nous menaçait en Syrie et en Irak et nous étions obligés d’y riposter. À cette époque-là, nous étions concentrés sur notre mission qui consistait à vaincre le califat », reconnaissant par ailleurs, l’augmentation de cas de harcèlement sexuel et de consommation de cocaïne parmi les militaires de l’US Navy.

L’interview intervient alors que Mohammad al-Baldawi, le représentant de la coalition al-Binaa en Irak, avait mis en garde contre le nouveau complot américain consistant à soutenir le groupe terroriste Daech. À cet égard, de nombreux rapports révèlent la formation fournie depuis deux ans aux terroristes de Daech par la CIA (Central Intelligence Agency) dans un camp en Jordanie. En dépit de ces preuves accablantes, les autorités américaines prétendent encore et toujours n’avoir aucune information sur les activités des terroristes takfiristes.

En outre, les informations révélées par Edward Snowden, un ex-agent de la CIA, précisent que les services de renseignement américains, le Royaume-Uni et Israël ont créé le groupe terroriste Daech dans le cadre de l’opération secrète dénommée « Nid de frelons ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV