L'unité d'artillerie de l'armée syrienne a lancé une attaque intense contre les positions des terroristes dans le nord de Hama.
Les tirs d’artillerie visaient les bases et les cachettes des terroristes près de la ville d’al-Qasabiyah qui avait déjà été prise d’assaut par l’organisation terroriste Hayat Tahrir al-Cham et ses alliés. L’armée syrienne a réussi à repousser l’attaque des terroristes et a réagi en lançant un barrage massif d’artillerie et de tirs de missiles sur leurs positions (vidéo).
En juillet, le nombre de morts parmi les terroristes a déjà dépassé celui des mois précédents de 2019, a indiqué une source de l’armée syrienne à Al-Masdar News.
Selon cette source militaire, la combinaison de frappes aériennes russes et de plusieurs attaques échouées de groupes tels que Hayat Tahrir al-Cham et le Parti du Turkestan (PIT) sont à l’origine de la mort de plus de 300 terroristes en juillet.
Contrairement aux mois précédents, l’armée de l’air russe a pris l’initiative de lancer des frappes aériennes dans les gouvernorats de Hama et d’Idlib, ciblant souvent des bases et des tunnels souterrains avec l’aide d’informateurs locaux.
Les frappes russes les plus dévastatrices ont eu lieu au cours des deux dernières semaines, quand les avions russes ont commencé à détruire des bases souterraines appartenant à des groupes tels que Jaysh al-Izza à al-Latamnah et Hayat Tahrir al-Cham à Khan Cheikhoun. L’armée syrienne a également réussi à faire beaucoup de victimes dans les rangs des groupes terroristes.
L’une des batailles les plus meurtrières de ces deux derniers mois a eu lieu quand les terroristes ont lancé une attaque massive contre la ville d’al-Qasabiyah au cours de la deuxième semaine de juillet.
L'offensive couronnée de succès pour Hayat Tahrir al-Cham a fini plus tard par un désastre pour le groupe terroriste, puisqu’une puissante contre-offensive des forces du Tigre, unité d’élite de l’armée syrienne, aurait tué environ 100 terroristes.
L’attaque de l’armée contre le fief des terroristes à Kabani et al-Sirmaniyeh a été de courte durée. Cependant, il semble que l’armée syrienne se prépare à reprendre ses opérations dans le nord-ouest de la Syrie dans les semaines à venir, alors que davantage de renforts et de nouveaux équipements russes continuent d’atteindre les lignes de front.
Par ailleurs, en Turquie, la chute de deux obus a provoqué des explosions dans le district de Ceylanpinar (province de Şanliurfa) à proximité de la frontière syrienne.
Selon l’agence turque Anadolu, les autorités de la province du sud de la Turquie, Şanliurfa, ont annoncé que six personnes ont été légèrement blessées des suites de la chute sur deux maisons de deux obus tirés à partir du territoire syrien. Un large dispositif de sécurité a été mis en place dans toute la région.
D’après des sources locales, ces deux obus auraient été tirés depuis le territoire syrien. En représailles, l’artillerie turque a pilonné sept positions à l’intérieur de la Syrie, selon un communiqué de l’armée.
Cet incident a eu lieu après l’annonce faite par le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoglu, de l’éventualité d’une offensive militaire turque contre l’Est de l’Euphrate en Syrie, au cas où une zone tampon ne serait pas créée au nord de la Syrie, le long de la frontière avec la Turquie.
Les Kurdes des Forces démocratiques syrienne (FDS), soutenues par les États-Unis, contrôlent la majeure partie du nord et de l’est du pays, ainsi que des zones situées à proximité de la frontière turque.
Un porte-parole des FDS a démenti l’implication des Kurdes dans cet incident et a prétendu, dans un communiqué, que le tir d’obus serait l’œuvre d’un groupe non identifié. Les FDS ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs de ce tir d’obus.