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Un grand nombre de soldats syriens déployés dans la plaine d'Al-Ghaab

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Un soldat de l'armée syrienne. (Photo d'archives)

Un grand nombre de soldats de l’armée syrienne a été déployé dans la partie nord-ouest de la plaine d’Al-Ghaab ce mercredi, a déclaré une source militaire à Al-Masdar News.

La source a révélé que ces renforts avaient été précisément déployés dans le fief gouvernemental de Joureen, situé juste à l’est de l’axe du gouvernorat de Lattaquié. Elle a ajouté qu’ils provenaient de plusieurs unités différentes, notamment de la 4e Division blindée de l’armée syrienne et des Forces du Tigre.

Tous les signaux indiquent que la plaine d’Al-Ghaab sera la cible de la prochaine offensive majeure de l’armée dans le nord-ouest de la Syrie.

« S’il est impératif de s’emparer de la partie du gouvernorat d’Idlib située dans la plaine d’Al-Ghaab pour assurer la sécurité de Lattaquié, l’armée syrienne peut se heurter à des problèmes si elle se dirige trop au nord vers Jisr Al-Choghour », a indiqué Al-Masdar News.

Tant que les terroristes contrôleront Kabani, l’armée syrienne aura du mal à contrôler les territoires situés à l’ouest de Jisr Al- Choghour, a ajouté le site.

Par ailleurs, un grand nombre de renforts de l’armée syrienne se seraient rendus mardi dans la campagne du nord-ouest du gouvernorat de Hama.

Selon les rapports du gouvernorat de Hama, les renforts de l’armée étaient composés de plusieurs unités originaires de différentes régions du pays.

Ces renforts ont été déployés sur les lignes de front dans le nord-ouest de Hama où ils vont se joindre aux autres unités de l’armée et des Forces de défense nationale (FDN) qui se préparent à lancer une nouvelle opération.

L’emplacement de la nouvelle opération n’a pas été annoncé. Cependant, il est très probable qu’elle se concentre sur le flanc est de Kafr Naboudeh qui n’a pas encore été sécurisé en raison de la présence des terroristes à Tal Sakher.

L’armée syrienne a repris Kafr Naboudeh en juin après avoir perdu la ville clé au début du mois.

Depuis plus de deux mois, l’armée syrienne et ses alliés mènent une intense offensive dans la banlieue d’Idlib ainsi qu’à Lattaquié et à Hama contre les forces supplétives de l’armée turque qui viennent, selon des sources dignes de foi, à la fois de l’Asie centrale, la Chine voire la Libye en passant par le sol turc.

La province d’Idlib et le nord de Hama sont définis « zones de désescalade de tensions » par un conclu entre la Turquie, la Russie et l’Iran.

Selon les termes de celui-ci, la Turquie doit disposer de 12 postes d’observation et l’Iran et la Russie d’un total de huit postes à Idlib. La Turquie a cependant augmenté ses points de surveillance et contrôle désormais 20 centres.

Fustigeant les positions ambiguës d’Ankara, l’armée syrienne estime que la Turquie a transformé ses points de surveillance en des centres fournissant un soutien militaire et logistique aux terroristes retranchés à Idlib et qu’elle cherche à aider les extrémistes dangereux plutôt que de surveiller le cessez-le-feu. Il y a deux semaines, des sources de presse affiliées à des « opposants syriens » ont annoncé l’arrivée d’une grande quantité d’armes et de munitions en provenance de la Turquie en Syrie pour être livrées au Front al-Nosra, groupe terroriste affilié à al-Qaïda qui est la principale source de déstabilisation en Syrie.

Les affrontements dans la province d’Idlib se sont intensifiés depuis début mai, avec des violations régulièrement commises par les terroristes actifs dans la région concernée par l’accord de désescalade.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV