Une source israélienne fait part de la nouvelle crise en plein coeur de l’armée du régime de Tel-Aviv, après de multiples attitudes racistes des militaires israéliens envers les Juifs d’origine éthiopienne.
C'est une chaîne d'Israël qui a diffusé la nouvelle dans un reportage télévisé. La crise aurait été déclenchée, après le récit d'une altercation entre un jeune militaire d’origine éthiopienne et plusieurs officiers en charge dans la base militaire où il fait son service militaire obligatoire.
Le jeune homme a écrit sur Facebook qu’en pleine querelle avec des soldats israéliens concernant une manifestation de protestation des Éthiopiens, déroulée il y a une semaine dans les territoires occupés, l’un des officiers l'a ainsi insulté : « Vous (les Juifs Falachas) êtes pires que les Arabes. Vous n’êtes pas de sang juif. »
Bien que les hauts responsables de l’armée israélienne n'aient pas réagi à l’événement, les médias israéliens ont pourtant prétendu qu'une enquête avait été lancée.
La chaîne 7 de la télévision israélienne a fait état des échanges de vues entre certains responsables israéliens et Yoël Strick, le commandant en chef de la région Nord. Le commandant israélien, qui s'était basé sur des estimations des services de renseignement, avait précisé qu'en cas d'une éventuelle guerre, Israël serait anéanti par les armes de haute précision.
Par ailleurs, Shlomi Gabi Naaman, le directeur du conseil régional de Shlomi, dans le nord d’Israël, a dit à la chaîne 7 que Benjamin Netanyahu et son ministre des Finances Moshe Kahlon ont conclu que le commandement du Nord avait été négligé contrairement au front Sud (frontière d’Israël avec la bande de Gaza) où beaucoup de dispositifs de sécurité ont été mis en place. En 2018, le régime de Tel-Aviv a entériné un projet de fortification des colonies du Nord et 500 millions de shekels devaient être déboursés à cet effet. Le projet n'a pas abouti.
« Dans la colonie de Shlomi vivent environ mille familles qui ne bénéficient d'aucun soutien. Nous sommes prêts à affronter la guerre qui se prépare selon les dires du commandant du commandement du Nord. Les colonies situées à la frontière de la bande de Gaza en subiront des répercussions dix fois supérieures que celles qu’elles avaient connues à l’époque de la guerre de 33 jours en 2006 », a indiqué Naaman.