24 après l'annonce des "sanctions-spectacle" à son encontre, le commandant en chef des forces aérospatiales du CGRI est revenu sur la destruction du RQ-4 américain dans le ciel du sud de l'Iran. Selon le commandant Amir Ali Hajizadeh dont les unités sont à l'affût, 24 heures sur 24, sur la cote iranienne du moindre agissement militaire américain, le CGRI a rempli pleinement ses fonctions en abattant le drone espion américain et ce, au-dessus du détroit d’Hormoz
S’exprimant devant les journalistes dans la province d’Ilam, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh a souligné : « C'était notre devoir de défendre le ciel et nous l'avons accompli dûment. »
« Cet acte de dissuasion a prouvé la puissance et la force de la RII et surtout conduit les Etats-Unis à les croire. Imbus de leur personne, les Etats-Unis refusaient de croire aux capacités militaires et défensives de l'Iran mais c'est à leurs dépens qu'ils ont fini par le croire », a affirmé le général de brigade Hajizadeh pour qui la sécurité nationale et son maintien exigent "que ce soit contrée de la façon la plus radicale possible tout atteinte à l'espace aérien, terrestre, maritime du pays", ce qu'"ont fait les unités aérospatiales du CGRI en bonne et due forme".
« Les Américains devront bien surveiller leurs actes et gestes. Il est loin le temps où ils toisaient la nation iranienne », a affirmé le commandant selon qui « les Américains n'oseraient pas aller plus loin dans l'escalade militaire ».
Plus loin dans ses propos, le général de brigade Hajizadeh a évoqué les capacités des batteries de missiles antimissiles Khordad 3 dont les tirs ont pulvérisé le drone RQ-4 américain : « C'est un système de conception nationale et conçu par la force aérospatiale du CGRI, propre à dissuader les Etats-Unis ou encore tout autre pays à vouloir attaquer l’Iran ».
Le commandant en chef des forces aérospatiales du CGRI a écarté le discours constamment utilisé par les médias selon qui l'escalade actuelle pourrait déboucher sur une confrontation militaire : « Il n'existe pas de spectre de la guerre. L'ennemi n'est pas en mesure de faire militairement face à l'Iran et ceci, tout le monde le reconnaît. »