TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU   /   LE CHOIX DE LA RÉDACTION

USA/Iran : Macron pourrait-il calmer les tensions ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Présence d’un navire américain dans le golfe Persique. ©AFP

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi vendredi à l'attaque du drone américain MQ-4C qui avait violé l’espace aérien iranien, annonçant des efforts qui viendraient de Paris pour calmer les tensions.

Interrogé sur l’interception du drone américain, Global Hawk, il a déclaré : « Tout ce qui est en notre pouvoir, nous le mettrons en œuvre afin que les esprits restent au calme et qu'on traite les sujets de fond ».

Jeudi 20 juin aux premières heures du matin, un drone-espion américain, Global Hawk a été ciblé et abattu par les forces aériennes du Corps des gardiens de la révolution islamique, dans la région située en face du mont Mobarak, dans la province d'Hormozgan. L'engin avait clairement violé l'espace aérien de notre pays.

Des responsables américains dont le président Trump, ont prétendu que Global Hawk survolait les eaux internationales lorsqu’il a été ciblé.

Pourtant, Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, a fait état jeudi, les coordonnées géographiques exactes du lieu où le drone américain avait été abattu.

Emanuel Macron, le président français a demandé lui aussi aux deux parties de préciser chacune l'endroit exact où le drone avait été abattu.

Et le président français a annoncé que Paris ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que l’Iran ne se retire pas de l’accord nucléaire.

Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique avait déclaré lundi 17 juin lors d'une conférence de presse à Arak que la production de l’uranium enrichi avait bel et bien commencé et qu’on allait dépasser d’ici 27 juin, les 300 kilogrammes de l’uranium enrichi à 3.67%.

 

Ces mesures ont été prises suite au communiqué du début mai du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, qui a précisé que certains engagements pris par Téhéran dans le cadre du PGAC allaient désormais être suspendus et que Téhéran accordait un délai de 60 jours aux pays restants dans l’accord pour qu’ils remplissent leurs obligations, en particulier, celles relevant des secteurs bancaire et pétrolier.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV