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S-400 : la Turquie contrainte à faire machine arrière

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le système S-400 russe. ©Sputnik

Alors que la Russie continue d’apporter un appui consistant aux opérations militaires de l’armée syrienne à Idlib, la Turquie souffle le chaud et le froid.

La loi GAATSA à tout pays ayant conclu des accords militaires avec la Russie aura lourdement pesé dans la balance. Très intéressée par le système antiaérien russe S-400 qualifié du meilleur au monde, la Turquie a été contrainte de reporter son achat à une date ultérieure à cause des pressions américaines.

Lors d’une interviewe accordée ce mardi 28 mai à la chaîne d’information turque, Habertürk, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a déclaré qu’Ankara pourrait reporter de plusieurs mois l’acquisition du système de défense antimissile russe S-400 en raison des pressions exercées par Washington.

« La livraison du système de défense antiaérienne russe S-400 pourrait ne pas avoir lieu en juin », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : « La Turquie fournira ces systèmes dans les mois à venir. »

Le ministre turc a déclaré qu’aucune date butoir n’avait été fixée de la part de Washington à Ankara.

Ankara a annoncé que le transfert du système de défense antimissile russe S-400 pourrait avoir lieu avant le mois de juillet.

L’accord sur l’achat de S-400 russe par la Turquie a créé des tensions entre Washington et Ankara, tous deux membres de l’OTAN. Les hommes politiques américains ont fixé un délai à la Turquie pour se retirer de l’accord jusqu’à la mi-juin sinon elle fera l’objet des sanctions américaines. Malgré les pressions de Washington, Ankara ne semble pas vouloir abandonner l’accord conclu avec Moscou.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV